À une douzaine de jours du vote au Gabon et alors que la campagne électorale bat son plein, Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), invite les différentes parties prenantes à «travailler en faveur d’un processus électoral apaisé, inclusif et crédible».

António Guterres, Secrétaire général de l’ONU. © D.R.

 

Alors que la campagne électorale bat son plein depuis quatre jours au Gabon, l’ONU, récemment interpellée par la société civile et la plateforme d’opposition Alternance 2023, se montre préoccupée par la qualité de l’organisation des élections générales prévues dans le pays, le 26 août prochain. Dans une déclaration, lundi 14 août, Stéphane Dujarric a exhorté les différentes parties prenantes à «travailler en faveur d’un processus électoral apaisé, inclusif et crédible» au moment où l’adoption d’un bulletin unique combinant les élections présidentielle et législatives fait débat et ravive les tensions déjà perceptibles des semaines avant.

C’est d’ailleurs conscientes du risque d’escalade que les Nations Unies invitent les uns et les autres au ressaisissement. Une invite adressée particulièrement aux 19 candidats en lice pour la présidentielle, ainsi qu’à ceux engagés pour les législatives et les locales.

«Nous appelons instamment tous les acteurs politiques à s’abstenir de tout acte ou propos incendiaire qui pourrait compromettre le processus électoral. Les Nations Unies demandent à tous les candidats de contribuer à l’intégrité du processus électoral et à résoudre tout différend par le dialogue et les voies légales», a déclaré le porte-parole du Secrétaire général António Guterres depuis le siège de New York, aux États-Unis.

 

 
GR
 

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