Choix du bulletin unique : «Un tournant historique», selon Michel Stéphane Bonda
En rendant publique, mardi 1er août, la décision de l’assemblée plénière d’adopter le principe du bulletin unique pour les prochaines présidentielle et législatives, le président du Centre gabonais des élections (CGE) a soutenu qu’il s’agit d’un tournant historique pour le pays qui simplifie ainsi le processus de votation au profit des électeurs et des partis politiques.
L’annonce n’a pas fait l’unanimité au sein de la classe politique. Pourtant, le président du CGE l’assure, le choix d’un bulletin unique pour l’élection du président de la République et celle des députés à l’Assemblée nationale était la meilleure option qui se présentait au nombre de celles permettant une facilitation du système électoral national. Il s’agit, pense-t-il, d’«une réelle opportunité pour les électeurs» qui seront confrontés à une nouveauté cette année : la tenue de trois scrutins différents le même jour. Ce qui promet d’être assez difficile pour certains.
Aussi, Michel Stéphane Bonda estime-t-il que l’adoption du bulletin unique pour ces deux scrutins uninominaux «constitue un tournant historique dans la simplification du processus de votation» au Gabon en ce qu’il comporte plusieurs avantages en plus de la facilitation du vote pour l’électorat. Contrairement aux élections couplées de 2018, ce nouvel outil permettra notamment de réduire le temps de passage dans les bureaux de vote, en minimisant le tri habituel entre plusieurs bulletins.
Des avantages multiples
Au CGE, l’on cite également comme avantages liés au choix du bulletin unique : «la prévention des tensions politiques et sociales électorales et post-électorales générées par le climat de suspicion habituel, la réduction des contraintes budgétaires et des coûts élevés de la démocratie multipartiste, la facilitation des actes des scrutateurs électoraux, notamment lors du dépouillement qui permet en l’occurrence de décompter en même temps les résultats des candidats à l’élection du président de la République, des députés à l’Assemblée nationale et des membres des conseils départementaux et des conseils municipaux».
Cette option devrait enfin faciliter la compilation des résultats et l’annonce de ceux-ci, garantir la légitimité des institutions à travers l’harmonie mécanique qui en résulterait, entre le président de la République, qui serait élu sur la base de son projet politique, et les députés à l’Assemblée nationale qui lui offriraient conséquemment les moyens constitutionnels de mettre en œuvre, sans délai, son projet de société.
10 Commentaires
Je pense avoir compris le sens de cette nouvelle procédure de vote, elle a été faite pour uniquement faire gagner ALI BONGO sous le dos des PDGistes.
Est-ce-que le PDG peut gagner l’élection législative sans tricher? OUI, compte tenu du démembrement actuel des parties de l’Opposition.
Est-ce-que ALI BONGO peut gagner l’élection présidentielle sans tricher? NON, et NON.
Est-ce-que le bulletin unique PDG + ALI BONGO peut gagner la présidentielle sans tricher? OUI car le vote des députés est familial et clanique. C’est là où les PDGistes misent pour faire gagner le Président sortant.
Bien vu de la part de Billy-BI-ZE; reste à l’Opposition de réagir……
Vous n’avez pas compris le principe du bulletin unique
Pour ma part, je trouve son analyse pertinente…sinon, dites-nous!
Chers compatriotes, nous ne pouvons axepter une telle forfaiture. Impossible de voter dans ces conditions. Toutes les options sont ouvertes, à chacun de prendre ses responsabilités. Trop c’est trop.
Bonjour,
J’ai une question : Que vaut une majorité de pédégistes à l’assemblée sans le Président sortant élu?
Peu importe la forme (le modus operandi), le Président sortant sera élu (entre 10% et 15% des voix exprimées). Même s’il est battu aux urnes, il sera sauver par ailleurs par la fée de la CC.
Le PDG a pour objectif de faire gagner les élections au Président sortant. Par tous les moyens, cet objectif doit être rempli. Il s’agit de protéger des intérêts qui nous dépassent. Pas ceux du peuple gabonais des mapanes. Ceux du PDG oui. Et des intérêts extérieurs que l’on ne soupçonne pas.
Le renforcement des forces de sécurité ne trompent personne (Voir l’article de Roxanne BOUENGUIDI). Il s’agit simplement d’une garantie pour protéger les « acquis » en cas de débordement post-électoral.
« A la fin de l’envoi, je touche » (Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand).
Cordialement.
Ça fait 63 ans que l’on vote et qu’il n’y a JAMAIS EU d’alternance. Pourquoi ça changerait à cette élection ? Arrêtez de rêver.
Et dans 5 ans il faudra recommencer avec les mêmes bêtises, la même fraude.
VOUS N’ETES PAS FATIGUES DE CA ?
Marre de vos lamentations, ceux qui ne veulent pas voter doivent nous ce qu’ils comptent faire, si c’est rester dans sa maison, c’est peine perdue. Vous devez alors prôner l’insurrection. Nous qui voulons voter, nous disons : »Tous contre Bongo PDG. Cette fois-ci il faut investir un candidat Fang. Le tsunami sera terrible pour la mafia.
Chers frères,
Le PDG et ses bouffons ont réfléchi et ont pondu cette nouvelle ineptie en vue de pérenniser leur pouvoir odieux. Soit. Il revient aux autres de faire tourner leurs méninges pour contrer ce dessein satanique conceptualisé par des individus en tout point médiocres car n’ayant pas soupçonné un seul instant que leur « bébé »conçu les mène droit vers le précipice.
En effet,il suffirait juste que l’opposition, notamment la plateforme Alternance 2023, positionne un candidat concensuel à la présidentielle; et renonce concommitament à prendre part aux autres élections (législatives et locales).
En somme, prendre part à une seule élection et y concentrer tout l’électorat pour ne pas la dissiper et la disperser.
Faire chuter la présidence et tout le reste suivra…
Bien vu!
Ca c’est de la stratégie politique!
Le PDG a l’Assemblée nationale a besoin du Président sortant. Il sait qu’il y sera majoritaire. Alors il cherche à manipuler l’électorat et le mode de scrutin pour faire élire le Président sortant « légalement ». Alors qu’il n’a aucune chance « a priori », en toute transparence.
Cordialement.
Pour ma part, je trouve son analyse pertinente…sinon, dites-nous!