A l’occasion de la Journée internationale pour la conservation de l’écosystème des mangroves, le 26 juillet dernier, la Direction générale des écosystèmes aquatiques a lancé le challenge sur le développement d’une application mobile pour la surveillance des mangroves du Gabon.

La population invitée à produire des applications mobiles pour la surveillance des mangroves du Gabon. © Gabonreview

 

Véritables forêts entre terre et mer, les mangroves constituent des écosystèmes parmi les plus riches en biodiversité. Protéger les côtes de la houle et de l’érosion, purifier l’eau ou encore abriter les crustacés, voici quelques exemples de ce que la mangrove accomplit dans son environnement. Cependant, cet écosystème est aujourd’hui la cible de nombreuses menaces. Les constructions illégales, les dépôts d’ordures ou le déversement d’eaux usées mettent à mal ce biotope.

La Direction générale des écosystèmes aquatiques pour venir about de ces menaces sur la biodiversité lance le challenge sur le développement d’une application mobile pour la surveillance des mangroves du Gabon. Cette initiative a pour but de renforcer la protection de cette zone biotique de marais maritime, tout en encourageant le développement des solutions techniques innovantes. La DGEA souhaite que ce type d’application soit conçu dans le but de permettre aux populations de dénoncer en temps réel les actions qui nuisent à la protection des mangroves. Que celle-ci soit en mesure de signaler des incidents, mais aussi de cartographier les mangroves en précisant les coordonnées GPS. L’application qui sera conçue devra également permettre de donner des estimations par rapport à la superficie impactée, en plus d’apporter des éléments de connaissance en rapport avec les mangroves.

Pour postuler, les intéressés sont invités à se rapprocher de la DGEA afin de retirer un formulaire relatif à cet effet. Les candidats disposent de deux mois, soit jusqu’à septembre 2023 pour pouvoir concevoir leurs projets en trois exemplaires. Les différents projets seront évalués sur l’originalité et le caractère innovant, mais aussi sur leur faisabilité et leur impact concret sur l’environnement.

Les différents projets seront évalués durant tout le mois d’octobre. Si plusieurs projets sont retenus, les concepteurs seront tenus de défendre leurs projets devant un jury qui sera composé des agents du ministère des Eaux, des Forêts, des spécialistes du numérique, mais aussi d’un représentant des ONG. Le vainqueur du challenge sera connu en novembre et recevra un montant de 500.000 FCFA

Van Malongo (Stagiaire)

 
GR
 

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