Partenaire de la Francophonie (OIF) pour les questions environnementales, notamment celles liées à la lutte contre les déchets plastiques, le Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale (Roscevac) présidé par le 2e vice-président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Nicaise Moulombi, a sensibilisé, le 28 juillet, les jeunes du 6e arrondissement de Libreville, sur ces questions. L’événement participait du projet Ecomob pour une jeunesse francophone engagée en faveur de la lutte contre les déchets plastiques.

Anatole Mfouboulou, Nicaise Moulombi et Max Axel Moussavou lors de ce rendez-vous de la mairie de Nzeng-Ayong, le 28 juillet 2023. © Gabonreview

 

Lancé le 12 juillet dernier à Libreville par l’Unité jeunesse, sport et citoyenneté de l’Organisation internationale de la francophonie (UJSC-OIF), le projet Ecomob poursuit son déploiement dans la capitale gabonaise. À l’occasion d’une rencontre de sensibilisation, le 28 juillet dernier, le Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale (Roscevac), partenaire de cette initiative de protection de l’environnement, a présenté son plaidoyer en vue de la réduction des déchets plastiques dans le pays. Pour le président de cette organisation, Nicaise Moulombi, «nous devons pouvoir en tirer profit du plastique».

Si le maire adjoint du 6e arrondissement de Libreville, Anatole Mfouboulou a ouvert les travaux, invitant à prendre conscience face à l’ampleur des dégâts causés par les déchets plastiques, et la nécessité de protéger la nature, «parce qu’une nature saine garantit la bonne santé», le représentant de la Francophonie, Max Axel Moussavou, a fait un bref aperçu de l’essence d’Ecomob. Il s’agit donc, a-t-il précisé, d’«un projet pour les jeunes, par les jeunes et avec les jeunes».

2e vice-président du CESE, Nicaise Moulombi soulignant que le Gabon est leader par l’engagement du chef de l’État qui n’est plus à démontrer, a indiqué que trois organisations nationales ont pu bénéficier des financements de la Francophonie pour ce projet, faisant du Gabon, pays pilote. Le Rescevac a donc pour mission de faire les plaidoyers au niveau des parlements et au niveau institutionnel.

© Gabonreview

C’est dans ce sens que le président de cette organisation a indiqué que «les déchets plastiques doivent être considérés aujourd’hui en valeur économique». «Quelle est la valeur économique que représentent les déchets plastiques ? Il est dommage de constater que, contrairement à ce qui se fait ici, certains pays ont valorisé le kilogramme du déchet plastique en Afrique de l’Ouest. Certains pays comme la Côte d’Ivoire sont à 500 francs, d’autres sont à plus de 500 et nous voyons bien comment le commerce circulaire se fait aujourd’hui autour du déchet plastique», a-t-il fait remarquer.

Pour le président du Rescevac, «la jeunesse gabonaise peut, par la chaine de valeur du déchet plastique, créer suffisamment de l’emploi». D’où son interpellation, au moment où le Gabon se lance dans trois élections, des futurs élus et du futur président de la République élu à se pencher sur la question de l’environnement.

Le projet Ecomob entend mobiliser les jeunes et l’ensemble de la société en faveur d’un avenir plus durable et écologique. Articulé autour de trois axes, il est mis en œuvre au Gabon grâce au ministère de la Jeunesse dont la direction générale de la jeunesse. Il permettra le nettoyage de 12 plages, la sensibilisation dans les établissements scolaires et l’accompagnement de 50 jeunes dans la valorisation des déchets plastiques.

L’événement s’est déroulé en présence des jeunes, des élus et des chefs des quartiers de Nzeng-Ayong.

 
GR
 

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