Au Gabon, depuis la modification du Code électoral, les tensions au sein de la sphère politique sont de nouveau palpables. Estimant que cet état de fait ne renvoie pas la meilleure image de la politique et de la démocratie dans le pays, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis) d’Hervé Patrick Opiangah a ce jeudi 20 juillet appelé à la retenue, la sagesse et à l’humilité.

Jo Dioumy Moubassango s’exprimant au nom de l’Udis, le 20 juillet 2023 à Libreville. © Gabonreview

 

Le Gabon s’apprête à vivre dans quelques semaines, des élections générales pour la première fois de son histoire. Dans les faits, un triple scrutin (présidentiel, législatif et local) en un jour. Alors que d’aucuns craignent les crises qui ont souvent suivi l’annonce des résultats des élections avec à la clé, le souvenir encore vivace de 2016, le climat politique qui semblait s’être apaisé avec la Concertation politique de février dernier s’est à nouveau crispé. À l’origine des tensions, la modification du Code électoral actée par le Parlement lors de sa récente session extraordinaire. «Ces derniers jours, nous observons un regain de tensions et de crispations dans le champ politique», a regretté ce jeudi 20 juillet l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis).

Le parti d’Hervé Patrick Opiangah qui a un rendez-vous hebdomadaire avec la presse dans le pays, note que cette atmosphère délétère découle de joutes oratoires musclées entre hommes et femmes politiques de premier plan, de l’opposition, de la majorité et de la société civile. Il estime en outre qu’elle «ne renvoie pas la meilleure image de la politique et de la démocratie gabonaise». La «conséquence immédiate de cette escalade verbale est la radicalisation des positions des partisans de chaque bord, sur le terrain politique», croit savoir l’Udis qui appelle à la retenue, à la sagesse et à l’humilité.

Des notions que l’Udis compte au nombre des valeurs traditionnelles gabonaises et qui pour ce parti, doivent porter les échanges entre les acteurs politiques du pays. «Il en va de la décrispation et de l’apaisement du débat politique et de la stabilité de notre pays», a déclaré Jo Dioumy Moubassango, l’un de ses porte-paroles. À quelques semaines des élections générales, le parti d’Hervé Patrick Opiangah souhaite que l’hospitalité gabonaise demeure et que chaque candidat parcourant le pays se sente chez lui partout sur le territoire national. «Cet appel pressant que nous lançons vise à consolider la cohésion nationale et le vivre-ensemble tant prônés par le Gabon», a déclaré Jo Dioumy Moubassango. «Ce qui nous unit est plus fort que ce qui pourrait nous diviser», a-t-il conclu jouant la carte de l’apaisement.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Lavue dit :

    Petits rigolos. Les mendiants ont toujours le même discours. Quand on a à faire des gens qui se croient intouchables et qui œuvrent par le recul des valeurs dans le pays, on peut les confondre personnellement. Où est le problème? NDONG SIMA est un homme, il a demandé à MVOURANDJIAMI si lui qui tire les ficelles du PDG par derrières était aussi un homme, qu’il se présente devant lui. Qu’est-ce qui est mauvais à cela?

    Un homme n’a plus le droit de menacer un autre homme dans ce pays? Il n’ ya rien de politique là. Dans les parlements en Afrique, en Europe et dans le monde on voit les parlementaires se battre. Il n’ y a rien de dramatique à ça. Par contre changer les lois nuitamment relève du grand banditisme politique et c’est ça qu’il faut relever et condamner fermement au lieu de jouer les éternels courtisans qui ne cessent de caresser le système décrié dans le sens du poil.

    Pitié pour des piètres comme ce monsieur.

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