Bilan d’Ali Bongo : Frédéric Massavala défend un Président actif, soucieux du bien-être des Gabonais

À deux mois de la présidentielle au Gabon, Mays Mouissi et Harold Leckat ont publié leur enquête sur le dernier septennat d’Ali Bongo. Si le président gabonais est présenté comme le candidat naturel du parti au pouvoir pour le scrutin de cette année 2023, l’enquête démontre qu’il a échoué à plusieurs niveaux alors que son second mandat s’achève. Fallacieux ! rétorque Frédéric Massavala, ancien opposant et aujourd’hui parmi les porte-parole du Parti démocratique gabonais (PDG) qui défend un Président actif, soucieux du bien-être des Gabonais.

Frédéric Massavala Maboumba, porte-parole du PDG, le 4 juillet 2023. © D.R.
«Dites que nous avons un président qui ne fait que mentir à son peuple et il tue son propre pays. Ali 0», hurlait en 2016 Frédéric Massavala. Opposant jusqu’au premier trimestre 2021, du moins avant son retour officiel au Parti démocratique gabonais (PDG), l’ancien proche de Jean Ping critiquait vertement le président Ali Bongo. «Ali 0» est la parade qu’il avait d’ailleurs trouvée pour résumer l’échec du président gabonais qu’il traitait de menteur puisque n’ayant pas selon lui, réalisé ses promesses. Alors qu’en 2023, Mays Mouissi et Harold Leckat, deux Gabonais, ont confirmé cet échec ou presque, en démontrant à travers une enquête menée sur la période 2016-2023 que sur 105 promesses, seules 13 réalisations se comptent, devenu porte-parole du PDG, il se dit étonné par cette enquête.
«Quand on parle de bilan, on fait le point de l’actif et du passif. Là, ce n’est pas un bilan. C’est une litanie de projets soi-disant non réalisés», a-t-il confié à Radio France internationale (RFI). Taxant les auteurs de l’enquête de subjectifs, il estime qu’ils ont volontairement oublié ce qui a été fait, tout en exagérant ce qui ne l’a pas été. Le rapport démontre entre autres qu’en matière de route, accès à l’eau potable, production de l’électricité, accès à la propriété foncière et au logement, construction de la Baie des rois, les promesses n’ont pas été tenues, mais pour Frédéric Massavala, c’est erroné. L’homme indique que plusieurs voies sont désormais entièrement goudronnées entre Libreville, Ntoum, Kango, Bifoun, Lambaréné, Fougamou, Mouila, Ndendé et Lébamba, ainsi qu’Oyem et Bitam.
Quelques réalisations d’Ali Bongo selon Massavala Maboumba
Il évoque dans sa liste, le pont d’Ozouri reliant Port Gentil-Omboué. L’un des plus longs ponts d’Afrique toujours pas officiellement mis en service révèle et par conséquent, sans plus-value sur le plan économique, mais pour le porte-parole du parti au pouvoir, «c’est phénoménal, c’est extraordinaire». Si le rapport souligne la non création de quatre établissements régionaux et une académie nationale de sport-étude pluridisciplinaire devant former à terme, plus de 1 000 jeunes par an dans un environnement dédié à l’excellence sportive et éducative, Frédéric Massavala cite pour sa part, la construction de trois centres de formation à Nkok, Port-Gentil et Franceville.
Dans sa liste, la hausse des salles de classe, les huit centres médicaux devenus hôpitaux départementaux «grâce à la qualité de leurs plateaux techniques», de Fougamou, à Lékoni en passant par Okondja et Médouneu. «Tout cela montre un président actif, soucieux du bien-être des Gabonais», a-t-il soutenu. «Mais le rapport lance des accusations erronées, à charge», a-t-il ajouté relevant que certains facteurs mentionnés dans l’enquête comme la guerre en Ukraine, le Covid-19, l’AVC d’Ali Bongo en 2018 ont forcément des répercussions. «Beaucoup de projets ont démarré et ont été ralentis. Ces retards sont appelés à être comblés», a conclu le porte-parole du PDG.

4 Commentaires
Tu peux être actif comme tu veux mais quand après 14 ans tu réalise que ton niveau de médiocrité, d’incompétences et de manque capacités en tout genre t’amène toujours a de très mauvais résultats, tu laisse les gens capables prendre la direction du pays. Les Bongo sont des affairistes, il excellent plus dans l’enrichissement personnel et abusent de leur position pour arriver à cette seule fin en ruinant le Gabon.
Avec l’argent que je reçois indument à pérorer des non sens pour soutenir Ali Bongo, je vais enfin pouvoir finir mon immeuble que j’ai abandonné depuis de nombreuses années à plein après avoir perdu le poste de ministre. Avais-je d’autre choix que de devenir l’homme sans personnalité que je suis après toutes ces années de galères chers compatriote. Je ne suis pas une exception, je suis comme vous, le gabonais préfère la honte vivant que de mourir ou souffrir pour un quelconque honneur de lui-même, son pays ou sa famille. Pardonnez-moi d’être le negre de service qui ne crois pas ce qu’il dit.
Bonjour Monsieur Massavala,
Vous comprenez pourquoi le Gabon n’avance pas depuis des décennies. Car vous n’êtes pas le seul dans le cas précis. Finir votre immeuble est plus important que ces milliers de gabonais(e)s qui souffrent du manque de considération. Votre choix opportuniste suppose vous assurer une retraite, en louant cet immeuble, pour vos vieux jours. Vous avez au moins l’honnêteté de le dire. Beaucoup d’entre vous ne le diront pas. Ils iront au guichet du TPG encaisser leur chèque sans mot.
Nous ne vous jugeons pas. Mais l’Histoire vous jugera. Nous allons écrire votre histoire comme celui d’autres personnes comme vous.
Kenavo, mot breton désignant « Au revoir ».
Le triste « Sir » Monsieur Frédéric MASSAVALA MABOUMBA cire les bottes d’A.B.O avec une arrière pensée: Obtenir un maroquin ministériel après la prochaines élection présidentielle si A.B.O est réélu, chose fort probable vu la tournure que cela prend.