Face à la pénurie de sucre observée à Libreville et dans certaines autres villes du Gabon, la Sucrerie africaine du Gabon (Sucaf Gabon) envisage de charger plusieurs conteneurs d’un coup. L’objectif est de résoudre le problème en une seule fois pour ravitailler le marché.

Pour Chrisos Longho, DG de Sucaf Gabon, «la meilleure option est de charger plusieurs conteneurs du coup». © D.R.

 

Depuis quelques mois et dans plusieurs villes du Gabon, la «Princesse Tatie» est absente dans les tasses des populations. Pour pallier ce problème et ravitailler le marché, le directeur général de la Sucrerie africaine du Gabon (Sucaf Gabon), Chrisos Longho a indiqué les mesures envisagées par l’entreprise.

Sucaf Gabon profite de la saison sèche pour évacuer un maximum de stocks de sucre par la route. «C’est ce que nous faisons depuis un moment déjà. Pour le rail, je pense que les choses vont progressivement s’arranger et que le sucre va très rapidement être présent partout. La meilleure option est de charger plusieurs conteneurs du coup, et en une seule fois le problème est réglé. Ça va se faire», a déclaré Chrisos Longho dans une interview accordée à l’hebdomadaire Gabon matin.

Selon le directeur général, le produit est disponible dans la zone du Haut-Ogooué. «Nous avons eu quelques difficultés d’acheminement vers nos clients», a-t-il précisé. Au sujet de l’information donnée par la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) indiquant que la pénurie du sucre n’était pas liée au transport, Chrisos Longho a souhaité ne pas revenir sur cette question. D’après lui, ce que les Gabonais souhaitent c’est la présence du sucre dans leurs tasses. «Ce n’est pas la guerre de déclaration qui va régler le problème. Nous devons simplement mutualiser nos efforts pour mettre fin à cette situation qui perdure», a souligné le directeur général de Sucaf Gabon.

Ces mesures envisagées pour ravitailler le marché du sucre interviennent quelques jours après la décente d’une délégation des directions générales du commerce (DGC) et celle de la concurrence et de la consommation (DGCC) dans les locaux de l’entreprise à Franceville. Il était question de faire le point de la continuité effective de l’activité, d’apprécier les niveaux de production et de stocks. Mais surtout d’analyser le circuit d’acheminement pour identifier là où ça coince, afin de trouver ensemble avec tous les acteurs, les solutions appropriées.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. MINTSA-MINTSA dit :

    Comment voulez vous que les problèmes alimentaire du Gabon soient résolus si le commerce gabonais est au mains des étrangers ?

Poster un commentaire