Une descente inopinée du ministre de la Pêche et de l’Économie maritime mercredi 21 juin au Centre d’appui à la pêche artisanale de Port-Gentil a permis de prendre sur le fait plusieurs mareyeuses exerçant dans la vente illicite de poisson. Leur activité rendait difficile l’accès des populations aux produits halieutiques dans ce centre. Plusieurs tonnes de poissons ont été saisies.

Pascal Houangni Ambouroue (costume) au Centre d’appui à la pêche artisanale de Port-Gentil, le 21 juin 2023. © Com. gouvernementale

 

Au ministère de la Pêche et de l’Économie maritime, on l’assure : «l’opération embuscade se poursuit». C’est d’ailleurs dans ce cadre que Pascal Houangni Ambouroue a effectué une descente inopinée mercredi en fin d’après-midi au Centre d’appui à la pêche artisanale de Port-Gentil pour constater de lui-même la vente illicite de poisson qui s’y opère après qu’il a été informé par ses services sur «le trafic».

Un des lots de poissons destinés à la vente à Libreville saisi. © Com. gouvernementale

Sur place, le membre du gouvernement, rapporte son département, a pu en effet se rendre compte du non-respect par les mareyeuses des instructions données par le ministère de tutelle lors de l’ouverture de ce centre. Des instructions selon lesquelles un tiers du poisson sorti des eaux doit être débarqué au centre de pêche au bénéfice de la population locale.

Seulement, au centre, la pratique est toute autre : «le poisson est acheminé à Libreville au sein des débarquements illicites», déplore le gouvernement dénonçant la raréfaction du produit induite par ce trafic. Si Pascal Houangni Ambouroue a profité de cette occasion pour rappeler la nécessité de se conformer à la loi et les efforts consentis par l’État gabonais pour lutter contre la vie chère, il n’a pas manqué de saisir tout le poisson qui s’apprêtait à être écoulé illégalement. L’on évoque «plusieurs tonnes».

 

 
GR
 

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