L’atelier sur le renforcement des capacités des instituts nationaux de laboratoire de santé publique des États membres de l’Afrique centrale s’est achevé ce mercredi 21 juin à Libreville. Durant trois jours, les participants ont fait un diagnostic sans complaisance du fonctionnement du Réseau intégré de surveillance et de laboratoire d’Afrique centrale (RISLNET) depuis sa mise en place dans la sous-région. Cela a permis d’identifier les avancées et les défis. Des pistes de solutions ont également été proposées pour améliorer l’action du RISLNET.

Clôture de l’atelier sur le renforcement des capacités des instituts nationaux de laboratoire de santé publique des Etats membres de l’Afrique centrale, le 21 juin 2023 à Libreville. © Gabonreview

 

Réunis à Libreville du 19 au 21 juin 2023 dans le cadre du Réseau intégré de surveillance et de laboratoire d’Afrique centrale (RISLNET), les participants à l’atelier sur le renforcement des capacités des instituts nationaux de laboratoire de santé publique des États membres de l’Afrique centrale, se sont penchés sur l’avenir du réseau dans la sous-région. Durant 72 heures de travail, il était question de faire l’analyse de ce qui a été mise en œuvre, c’est-à-dire, voir les différentes composantes. Est-ce que le programme qui a été mis en œuvre a été respecté ?

«Nous avons regardé en termes de réseau de laboratoire, de tout ce qui est réseau de surveillance, qu’est-ce qui a marché et qu’est-ce qui n’a pas marché et comment nous devions planifier pour le futur parce qu’entre temps il y a eu la Covid-19. Nous avons appris les leçons et cela nous a permis de replanifier pour les prochaines années la mise en œuvre de ce programme prenant non seulement en compte les aspects de la santé humaine, la santé animale, mais également l’interface environnement», a déclaré Dr Benjamin Djoudalbaye, coordinateur du Centre de coordination régional de l’Afrique centrale.

Au sortir de cet atelier, une ébauche de plan d’action pour le futur élaborée par les participants. Aussi, tout ce qui n’a pas été fait sera sur la table. « Nous allons travailler sur un certain nombre de textes réglementaires et l’atelier a donné des orientations par rapport à certains éléments clés, qu’il va falloir prendre en compte dans le cadre de la mise en œuvre de ces textes réglementaires», a-t-il indiqué. Selon lui, un des points clés également est que l’Afrique centrale a beaucoup d’atouts de santé publique. «Nous avons par exemple le CIRMF ici au Gabon qui est un laboratoire de grande qualité qui peut faire le travail de contrôle de qualité, le travail de diagnostic et de confirmation de certaines maladies en Afrique centrale. Mais pour le moment, pour certaines maladies nous sommes obligés d’envoyer les échantillons en dehors de la zone d’Afrique centrale, alors que nous avons tout ce qu’il faut ici», a expliqué Dr Benjamin Djoudalbaye. Ce sont des choses sur lesquelles le bureau du RISLNET devra travailler pour trouver des solutions.

Le RISLNET est un réseau mis en place dans le cadre de l’opérationnalisation du Centre de coordination régional pour l’Afrique centrale pour le centre africain de prévention de maladies. La région de l’Afrique centrale, apprend-on, est la plus affectée du continent par différents épisodes épidémiques. Il est temps de fédérer les ressources afin d’y répondre de manière efficace.

 
GR
 

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