Can U23 : La requête du Cameroun rejetée par le TAS
L’affaire qui opposait depuis février dernier le Gabon au Cameroun en vue de la qualification en Coupe d’Afrique des nations U23 a connu son épilogue. Saisi en urgence le 12 juin par le Cameroun dans le but de contester la décision du jury d’appel de la Caf qui confirmait la qualification de jeunes Panthères, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté la requête du pays de Samuel Eto’o fils dans une ordonnance rendue le 20 juin à Lausanne.
Le contentieux entre le Gabon et le Cameroun né en février dernier lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations U23 sur l’identité du joueur gabonais Floris Djave a été définitivement clos par le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Dans une ordonnance rendue le 20 juin sur l’affaire, l’instance en charge de régler les conflits sportifs a rejeté sans commune mesure la requête déposée le 12 juin par la Fédération camerounaise de football par l’entremise de son Comité d’exécutif.
La Fecafoot avait décidé de porter en procédure d’urgence le dossier devant le TAS dans le but de contester la décision qu’avait rendue le jury d’appel de la Caf retoquant la décision du jury disciplinaire qui, elle, disqualifiait le Gabon de la Can U23, en raison d’une erreur administrative commise sur l’identité du joueur Floris Djave.
Statuant à huis clos le 20 juin sur l’affaire à Lausanne, conformément aux dispositions de l’article R37 du Code l’arbitrage en matière de sport, la présidente de la chambre arbitrale d’appel a débouté le Cameroun en rejetant sa requête.
Par la même occasion, le TAS relève que les «frais relatifs à la présente ordonnance seront traités dans la sentence ou tout autre acte mettant fin à la procédure».
Après ce long feuilleton, le dossier est clos. Le Gabon doit désormais se tourner vers la compétition à quatre jours du coup d’envoi. Selon le calendrier, les poulains de Saturnin Ibela entreront en lice le 25 juin. Au regard des performances réalisées lors de la phase éliminatoire, les Panthères U23 n’iront pas en victimes expiatoires au Maroc et ont des arguments à faire valoir.
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