Le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, Pascal Houangni Ambouroue a eu ce jeudi 1er juin une séance de travail avec le conseiller juridique et financier du groupe espagnol Makiber SA, Auguste Sa Oyana. Le projet de construction d’une école de pêche au Gabon était au cœur de cette rencontre.

Pascal Houangni Ambouroue s’entretenant avec Auguste Sa Oyana à son cabinet, le 1er juin 2023 à Libreville. © D.R.

 

À issue du Forum destination Gabon bleu organisé à Port-Gentil en mai dernier, le Gabon envisage de construire une école de pêche à Libreville en cogestion avec le ministère de l’Enseignement supérieur. Le sujet a fait l’objet de la rencontre ce jeudi 1er juin 2023 à Libreville, entre le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, Pascal Houangni Ambouroue et le conseiller juridique et financier du groupe espagnol Makiber SA, Auguste Sa Oyana.

Selon le ministère de la Pêche, il s’agissait de définir le modus vivendi de cette collaboration dans laquelle Makiber SA interviendrait dans la conception, la construction et l’équipement de l’établissement, ainsi que la formation des intervenants. Le groupe est également prêt à intervenir dans le financement, avec l’appui de l’État espagnol.

Ce projet de construction de l’école de pêche du Gabon intervient dans un contexte où le Gabon ambitionne accroître le secteur de la pêche et de l’économie maritime à 15% pour les cinq prochaines années. Le pays mise sur la filière pêche comme l’un des leviers permettant d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Selon le ministère de la Pêche, l’industrie des produits halieutiques recèle un potentiel dont la valorisation en fera l’un des leviers majeurs de l’économie gabonaise. La mise en œuvre de ce projet répond à la stratégie globale de diversification économique, à travers le renforcement des capacités et la formation des jeunes aux métiers des nouvelles niches de l’économie du Gabon.

 
GR
 

8 Commentaires

  1. Biswe dit :

    C’est pas trop tôt §!!! C’est quand même une anomalie pour un pays qui dispose de 800 km de cotes et donc d’un potentiel halieutique formidable. Mais jusqu’ici, on a préféré sous-traiter cela aux étrangers, alors qu’il y a là, un vivier important d’emplois et de diversification de l’économie!

  2. Kambissa desy dit :

    Très bonne idée il était tant

  3. Désiré NGUEMA NZONG dit :

    Bonjour,

    Monsieur Pascal Houangni Ambouroue, Ministre de la Pêche et de l’Economie maritime vient de faire un « petit pas » pour revisiter notre schéma de pensée: attendre toujours des autres ce qu’on peut faire soi-même. Mais je tiens saluer cette initiative.

    Car, nous attendons de nos ministres plus engagement en faveur des populations. Aujourd’hui les priorités étant de résorber le chômage des jeunes et de lutter contre la vie chère. Plus fondamentalement, il s’agit de nous réapproprier notre territoire national. La question de la souveraineté nationale a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours. Notre souveraineté est aussi maîtriser en mer. Pour rappel, 41.76% (et pas 45%) de notre territoire est dans l’océan atlantique. L’idée est bonne et mais marginale.

    Il faut avoir un projet global installé dans le temps. Etre ambitieux. Nous en avons les moyens. Je suis d’avis de créer un Pôle universitaire de formation vers les métiers de la mer. Le projet de construction des bâtiments doit être confié à des architectes gabonais. Nous devons valoriser les compétences des gabonais et dans tous les domaines.

    En plus des marins pêcheurs, il faut former des sauveteurs marins, des ingénieurs pour la balisage des voies navigables, des hydrographes, des géographes marins, des agents de la surveillance maritime, etc. Et bien plus créer un musée marin sur notre territoire.

    Cordialement.

  4. Milangmissi dit :

    Il y aura t-il une section écailleur ?
    Pendant 7 ans on se fout des gens et la veille des élections on est d’un coup bienveillant et pleins de bonnes intentions.
    Bande de sorciers
    “L’ignorance et la bêtise du peuple font la force du dictateur.”Jdan Noritiov

Poster un commentaire