Conférence ministérielle africaine de la Jeunesse : Le Gabon veut des politiques publiques pour les jeunes

Le Maroc a abrité le 9 mai les travaux de la Conférence ministérielle africaine de la Jeunesse auxquels a pris part le ministre gabonais de la Jeunesse, Franck Nguema. La rencontre, organisée par le ministère marocain de la Jeunesse et l’Union panafricaine de la Jeunesse, a pour objectif majeur de renforcer et de consolider les efforts d’autonomisation des jeunes africains en favorisant une participation significative de cette catégorie dans la conduite de l’agenda de développement social, économique et politique de l’Afrique.

Cette conférence visait à porter la voix de la jeunesse dans le cadre du fonctionnement des États et institutions du continent africain. © D.R.

Le Gabon a pris une part importante, le 9 mai, à Rabat au Maroc, à la Conférence ministérielle africaine de la Jeunesse. Le ministre des Sports et de la Jeunesse, Franck Nguema, a porté la voix de son pays, présentant les ambitions du Gabon pour l’épanouissement sa jeunesse, mais aussi, il a plaidé pour des politiques publiques en faveur des jeunes.

Conjointement organisée par l’Union panafricaine de la Jeunesse et le ministère de la Jeunesse du Maroc, cette conférence entendait faire le point sur l’engagement de l’Afrique envers les jeunes, 17 ans après l’adoption de la Charte africaine de la jeunesse et ses déclarations. Lors de ces travaux, Franck Nguema a laissé entendre que le président «Ali Bongo Ondimba a mis en place une politique nationale de la jeunesse avec comme thématique, un contrat de partenariat pour une jeunesse responsable et qui est destinée aux jeunes de 16 à 35 ans». «Mieux, il a fait de son mandat 2016-2023, le septennat de la jeunesse», a-t-il ajouté, souhaitant un accroissement des politiques publiques en faveur des jeunes.

Franck Nguema, le ministre gabonais de la Jeunesse. © D.R.

Pour le chef de département de la Jeunesse au Gabon, «avec plus de 400 millions de jeunes de 15 à 35 ans, la Jeunesse est au cœur de l’avenir de l’Afrique». Et les échanges, a-t-il dit, ont pour ambition de leur fournir les outils et les ressources pour leur succès.

Pour sa part, le ministre marocain de la Jeunesse, Mohamed Mehdi Bensaid, a mis l’accent notamment sur la nécessité de la reconsolidation de la place l’Union panafricaine de la Jeunesse dans les instances continentales de prise de décision, afin de porter la voix de la jeunesse africaine et apporter des solutions réelles aux problématiques de la jeunesse africaine.

Et de son côté, le président du Conseil de la Jeunesse du Sénégal, Khadim Diop, a affirmé que cette rencontre visait à porter la voix de la jeunesse dans le cadre du fonctionnement des États et institutions du continent africain, soulignant les difficultés rencontrées par la jeunesse africaine en matière d’emploi, de formation professionnelle, d’éducation et de migration irrégulière.

Cette conférence a enregistré la participation d’environ 100 leaders du secteur de la jeunesse, notamment des représentants des Conseils nationaux de la jeunesse et des structures équivalentes et des organisations de la société civile régionales et plateformes de jeunesse.