Législatives 2023 : Petit-Lambert Ovono, candidat pour former un contre-pouvoir
Le président de la Société gabonaise de suivi-évaluation des politiques publiques (Sogeval), Petit-Lambert Ovono, renonce à l’élection présidentielle et choisit de se présenter aux élections législatives avec l’écurie ‘Gabon d’Abord’, plateforme comptant des personnalités de la société civile, du milieu ecclésiastique, culturel et scientifique. L’objectif du candidat déclaré est de remplir totalement les missions du Parlement qui sont de contrôler les actions du président de la République et du gouvernement et de les sanctionner quand ils sont fautifs.
Après avoir créé il y a quelques jours sa formation politique dénommée « Veille citoyenne », Petit-Lambert Ovono a annoncé, le 5 mai, qu’il se porte candidat aux prochaines élections législatives. Il se présentera sous les couleurs de Gabon d’Abord avec comme objectif de former un contre-pouvoir à celui du président de la République.
Petit-Lambert Ovono n’a pas manqué de faire le diagnostic de la situation chaotique du Gabon. Il pense de ce fait qu’il est mieux pour lui de se présenter à l’élection des députés, qu’il faut prendre la croisade afin d’élire des députés qui ne soient pas de la même coloration politique que le président de la République. Il faut, selon lui, des députés capables d’arrêter le chef de l’Etat et d’arrêter le gouvernement. « En conséquence de quoi, j’ai pris ma décision de ne pas me présenter à l’élection présidentielle et plutôt d’être le candidat de Gabon d’Abord à l’élection législative, mais avec un objectif clair : remplir totalement les missions du Parlement », a déclaré Petit-Lambert Ovono.
Selon le candidat, « si nous arrivons au pouvoir au niveau du Parlement, nous allons interroger les Gabonais pour poursuivre les anciens parlementaires pour trahison. Ils ont trahi le Gabon parce que toutes les lois qu’ils ont voté, c’est des lois iniques qui ne participent pas au développement du Gabon », estime-t-il. D’après lui, si le gouvernement détourne de l’argent, c’est à eux de le trouver car ils contrôlent l’action du gouvernement. « Le Parlement ne fait pas son travail. Ils sont corrompus. Moi je propose qu’on les traduise devant la Haute cour de justice », a martelé l’évaluateur certifié des politiques publiques.
Petit-Lambert Ovono, se présentera au 2e arrondissement de la commune d’Akanda, chef-lieu de la province de l’Estuaire.
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