Contribuer activement au développement intrinsèque du secteur privé des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), établir un cadre permanent de concertation et de dialogue entre ces États et des représentants de leur secteur privé… ce sont là quelques-unes des missions du Haut conseil des affaires de la CEEAC (HCA-CEEAC). Son président, Eric Monga Mumba, et des membres de cette organisation ont été reçus, le 25 avril à Libreville, par le ministre d’État en charge du Développement industriel et des Petites et moyennes industries (PMI), Blaise Louembé.   

Blaise Louembé, Eric Monga Mumba et Serge Hapita Nkoma. © Gabonreview

 

Engagé dans la défense des intérêts des entreprises du secteur privé dans la région Afrique Centrale, le Haut Conseil des Affaires de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (HCA-CEEAC) est à la Libreville pour une prise de contact avec les autorités du pays. Dans cette optique, la délégation conduite par Eric Monga Mumba a échangé le 25 avril, avec le ministre d’État en charge du Développement industriel et des Petites et moyennes industries (PMI), Blaise Louembé. Au-delà des civilités, il s’est agi de présenter cette structure et ses missions, d’autant plus qu’elle pourrait aider les entreprises gabonaises à aller à la conquête d’un marché de plus de 200 millions de personnes qu’offre la CEEAC.

Organisation régionale faîtière du secteur privé de l’Afrique centrale et partenaire agréé de la Commission de la CEEAC), le HCA-CEEAC, se veut Ia référence et l’interlocuteur privilégié des institutions régionales en charge de conduire le processus d’intégration, pour notamment, Ia défense et la promotion des intérêts de l’entreprise et des entrepreneurs de tous les États membres, ainsi qu’une plateforme régionale collaborative et solidaire d’expression des voix concourant au développement du secteur privé.

Et le HCA-CEEAC a parmi les priorités de son Plan stratégique indicatif à moyen terme, la mise en place de ce Haut Conseil des affaires en Afrique centrale (HCA-AC) dans la perspective de renforcer le dialogue public-privé sur le processus d’intégration. «Nous sommes venus nous présenter et présenter le Haut Conseil des Affaires, une organisation qui regroupe les Chambres de commerce et patronats au sein de la CEEAC», a fait savoir Eric Mumba.

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Le HCA-CEEAC est à ses débuts et ses dirigeants veulent sensibiliser sur l’existence de cet organisme afin de pouvoir mener leur mission centrée sur la promotion des entreprises de cette communauté. «Une grande communauté de consommation», a souligné le chef de file de la délégation. Il a laissé entendre que «nous voulons commencer par consommer nous-mêmes ce que nous produisions et promouvoir ce que nous produisons pour qu’après, nous puissions aller voir d’autres marchés».

De manière pratique, l’action du HCA porte, entre autres, sur l’échange des biens et des personnes. D’où la fluidité qu’il souhaite créer et qui permettra de faciliter, à un homme d’affaires, l’accès à tel marché où à tel autre marché, mais aussi de se déplacer facilement avec sa marchandise. Le président du HCA précise alors que «cette fluidité ne passera que par la réduction des barrières tant tarifaire que de migration».

«Je félicite votre action et je suis sûr que vous trouverez, au Gabon, les portes ouvertes pour vous accompagner. Nous apprécions la Zelacf, vous-mêmes et les autres organismes internationaux qui vous constituez pour faciliter le développement économique et industriel de ces pays, notamment le nôtre. Nous ne ménagerons aucun effort pour vous accompagner dans ce sens», a déclaré Blaise Louembé.

Au terme de la rencontre, Monga Mumba, se réjouissant de l’audience, a fait savoir qu’ils souhaitent que «chaque entreprise puisse se retrouver ou que chaque initiative puisse avoir un accès facile dans ces 11 États de la CEEAC, un grand marché de plus de 200 millions de personnes». «Nous croyons que l’apport de la CEEAC sera très important dans la réalisation d’un marché commun africain et vous savez que l’industrie, dans toute chose, a une valeur ajoutée», a-t-il ajouté.

Au sein de cette organisation, le Gabon par le président de la Chambre des métiers et de l’Artisanat, Serge Hapita Nkoma, occupe la présidence de la Commission Artisanat – Secteur informel – PME.

 
GR
 

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