Dans le but d’amener les jeunes à faire des choix d’études et de formations adaptés au marché de l’emploi, le ministère de l’Enseignement supérieur organise depuis ce mardi 25 avril un Salon national de l’étudiant (SNE) dans la capitale. Cet évènement qui se tient jusqu’au 27 avril prochain offre l’opportunité au Gabon de repenser sa stratégie de formation, en priorisant les métiers d’avenir pour des parcours de formation en adéquation avec les opportunités d’emplois.

Patrick Mouguiama-Daouda, le ministre de l’Enseignement supérieur ouvrant les travaux du Salon national de l’étudiant, le 25 avril 2023 à Libreville. © Gabonreview

 

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Patrick Mouguiama-Daouda a procédé ce mardi 25 avril 2023 à la Chambre de Commerce de Libreville, à l’ouverture du premier Salon national de l’étudiant (SNE), en présence de nombreux élèves et étudiants ainsi que les parents et les enseignants. Organisée sous le thème «Une bonne orientation pour un emploi sûr», cette rencontre de trois jours est un espace d’échange avec les acteurs du secteur de l’éducation et de l’emploi.

Le thème choisi recommande un meilleur accompagnement des bacheliers et des étudiants vers des choix pertinents de carrières. «Cette ouverture du premier salon de l’étudiant qui représente à bien des égards une belle opportunité pour dissiper les angoisses, les interrogations des étudiants et des futurs bacheliers, non seulement relativement à leurs orientations ou réorientations pédagogiques, mais aussi de critères de visibilité à la bourse et encore à leurs perspectives de carrières professionnelles», a déclaré Patrick Mouguiama-Daouda.

Une vue des participants et la visite des stands par le ministre Patrick Mouguiama-Daouda. © Gabonreview

Selon le membre du gouvernement, le SNE a pour devise : métier, orientation, carrière. L‘objectif est de parvenir à un changement de paradigme dans la perception de la formation. «En effet, notre système éducatif repose souvent sur une offre pensée sans tenir compte du marché de l’emploi, et ainsi sont déversés des profils qui n’intéressent guère le monde professionnel. C’est pourquoi le défi aujourd’hui, est de repenser notre stratégie de formation en priorisant l’identification des besoins sectoriels et des métiers d’avenir pour des parcours de formations qui soient en adéquation non seulement avec les opportunités d’emplois, mais aussi avec les ambitions du développement du pays», a indiqué le ministre de l’Enseignement supérieur avant de poursuivre : «au lieu d’orienter nos enfants vers des formations potentielles et professionnelles incertaines, nous devons d’abord identifier les besoins réels de la société».

Six panels vont alimenter les discussions de ce salon. Il s’agit notamment : «Domaines prioritaires de formation, besoins sectoriels et métiers d’avenir», «Orientation des étudiants : enjeux et perspectives», «Offre de formation de l’enseignement supérieur et professionnalisation des parcours», «Insertion et réinsertion professionnelles», «Bourse : critère d’éligibilité et vision stratégique» et enfin «Entrepreneuriat et success stories : Et si je créais mon entreprise ?» À l’issue de cet événement, les informations utiles permettant de faire des choix personnels d’études en toute connaissance de cause seront recueillies.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Les universités et écoles supérieures publiques dans un état chaotique, années universitaires plus courtes au monde, écoles supérieures privées de pacotille, alors votre salon national de l’étudiant aurait-il un sens, ou monsieur le ministre voudrait justifier les sorties d’argent.

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