Ce mercredi 19 avril à Libreville, la Façade maritime du champ triomphal (FMCT) s’est accordée avec l’Ordre gabonais des architectes (OGA) dans le but de mener conjointement une réflexion sur le modèle de ville durable à adopter sur l’ensemble du territoire national. Un concours y relatif, essentiellement dédié aux architectes, est annoncé pour les prochains jours, qui permettra aux professionnels de laisser libre cours à leur créativité.

L’administrateur-directeur général de la FMCT, Emmanuel Edane et le président de l’OGA, Erichk Mauro pendant la signature de l’accord, le 19 avril 2023. © Gabonreview

 

L’administrateur-directeur général de la Façade maritime du champ triomphal (FMCT), Emmanuel Edane et le président de l’Ordre gabonais des architectes (OGA), Erichk Mauro ont signé le 19 avril 2023 à la Sablière, un accord-cadre pour la construction des bâtiments durables au Gabon. Cette signature, au cours de l’atelier sur la ville durable au Gabon, vise à trouver des stratégies pour construire durablement au Gabon avec l’utilisation d’un cahier de charge.

L’objet de la signature est de mettre un accord-cadre entre les architectes gabonais qui sont un peu plus d’une centaine aujourd’hui au Gabon et la FMCT. «Ils ont besoin d’être sollicités, intégrés dans la réflexion de la ville de demain et nous avons aussi besoin de définir quels sont nos objectifs, quels sont les objectifs de la Baie des rois. À travers cet accord-cadre, nous allons pouvoir les solliciter sur la réflexion, sur comment construire durablement à Libreville. Mais la réponse, c’est comment construire à l’image de notre culture, à l’image des matériaux locaux, de l’impact sur la chaine de valeurs et sur la création d’emplois et l’impact économique», a indiqué Emmanuel Edane.

Le ministre délégué aux Eaux et Forêts, Martin Moulengui Mabende et son collègue délégué à l’Habitat, Jean-Pierre Boussougou, lors de la signature de l’accord. © Gabonreview

Selon l’administrateur-directeur général de la FMCT, à travers le concours qui va être lancé sous forme de partenariat avec l’OGA, il faut que la construction traduise la culture, l’image, l’histoire. «Il faut qu’elle réponde aussi à l’ambiance tropicale, équatoriale, à la gestion de la pluie, la gestion de l’humidité, de la forêt. C’est toutes ses réponses qui doivent pouvoir être apportées. Il ne faut pas que ce soit un essai sur effectivement une fois, mais c’est un travail de long terme. Car Libreville va absorber dans les années à venir plusieurs habitants, il faut dérégler les problèmes en cours et pouvoir proposer de nouvelles zones d’aménagement», a-t-il expliqué.

Pour le président de l’OGA, les architectes et les urbanistes ne travaillent pas en désordre, il faut faire en sorte que les populations au final, et tout le monde sur le plan économique et politique, trouvent leur compte. «Le travail qui se fait actuellement au niveau de la Baie des rois est le début d’un travail collaboratif que nous avons mis en place. Et nous avons compris la nécessité de travailler ensemble avec les architectes gabonais. Il est important pour nous de ne pas travailler dans l’anarchie. C’est une démarche qui nous a amenés à bien comprendre qu’il était important qu’on se retrouve et que l’on fasse un travail de réflexion ensemble et que les populations doivent bénéficier de la qualité de leurs maisons de leurs habitats, leurs patrimoines», a confié Erichk Mauro, avant de poursuivre : « L’État doit bénéficier de la qualité d’un pays, d’un environnement bien structuré, ça passe par des expertises qui se font aussi dans la norme

L’objectif de FMCT est d’aménager la Baie des rois, issue du schéma national d’infrastructure dans le volet urbain. En 2011, la volonté était de pouvoir créer, réfléchir, aménager un projet de ville durable au tour de toutes les thématiques qui sont présentes dans les Objectifs du développement durable (ODD).

 
GR
 

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