Le cabinet SCET-Tunisie a procédé ce mardi 18 avril à Libreville à la restitution de la phase diagnostic de l’étude d’actualisation du schéma directeur d’aménagement de l’urbanisme (SDAU) du Grand Libreville. Cette phase diagnostic fait l’état des lieux de l’habitat à Akanda, Owendo, Libreville et Ntoum et présente les menaces et les défis à relever pour une capitale métropole meilleure.

Le ministre délégué de l’Habitat et de l’Urbanisme, Jean-Pierre Boussougou présidant l’atelier de restitution de la phase diagnostic de l’étude d’actualisation du Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme, le 18 avril 2023. © Gabonreview

 

Le ministre délégué de l’Habitat et de l’Urbanisme, Jean-Pierre Boussougou a ouvert ce mardi 18 avril 2023 l’atelier de restitution de la phase diagnostic de l’étude d’actualisation du schéma directeur d’aménagement de l’urbanisme (SDAU) du Grand Libreville. Cette restitution faite par le consultant SCET-Tunisie permettra aux autorités gabonaises de prendre conscience des grands enjeux futurs du territoire du Gand Libreville.

Selon le directeur du département économie, développement social et aménagement de SCET-Tunisie, Catherine Ganozzi Ammar ; toute la question pour les prochaines années doit être de construire un territoire qui soit durable pour les populations et qui soit efficace économiquement. «La première phase de diagnostic est importante, parce qu’elle a permis de mettre en évidence tous les enjeux environnementaux, économiques et sociaux du territoire du Grand Libreville, pour que l’ensemble des parties prenantes et des autorités qui vont nous accompagner pour la construction du SDAU puissent partir dans une vision partagée du développement futur de l’agglomération», a déclaré Catherine Ganozzi Ammar.

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D’après le directeur du département économie, Libreville s’est construite avec des quartiers aujourd’hui structurés et puis ce qu’on appelle des poches. Des poches d’habitat déstructurées, non structurées, très souvent implantées dans des endroits inappropriés, particulièrement vulnérables aux glissements de terrain ou aux inondations. «La question de la côte de la capitale, l’érosion côtière et les changements climatiques sont des sujets d’actualité brûlants et donc un des enjeux du SDAU ça va être de travailler sur ces questions pour essayer de proposer des solutions, des orientations en termes de développement urbain, qui vont nécessairement prendre en compte ces risques-là», a-t-elle indiqué, avant d’ajouter : «La prochaine étape de l’étude est de faire des propositions et de donner une espèce de feuille de route pour qu’on puisse développer cette métropole capitale de façon sereine en étant capable d’absorber le flux de populations, parce qu’à l’horizon 2030, on a vu que la population devrait augmenter de plus de 30%. Recevoir une population additionnelle nécessite que le territoire soit préparé à accueillir ces populations».

Cette phase diagnostic faisant l’état des lieux de l’habitat dans le Grand Libreville, a été validée au cours de cet atelier. «Il présente les menaces et les défis qui nous entourent et va proposer maintenant dans une deuxième phase un plan d’action pour remédier à tout ce qu’on a trouvé comme un peu désordre dans ce plan d’occupation des sols», a affirmé le ministre Jean-Pierre Boussougou.

Cet atelier de restitution fait suite à la réunion de cadrage de la mise à jour du schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU) du Grand Libreville, qui s’est tenue le 24 septembre dernier à Pongara Lodge à la Pointe-Denis et, à l’atelier de restitution (phase 0) du processus d’actualisation du SDAU du Grand Libreville organisée le 14 octobre 2022 en ces mêmes lieux.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Pour justifier encore les surfacturations, il y a bien des cabinets ici au Gabon qui pouvaient faire ce travail. Pourquoi solliciter un cabinet tunisien, pitié de mon pays.

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