Le Gabon entame cette année un nouveau dénombrement de ses habitants, dix ans après le dernier recensement général de la population et des logements. Conformément aux exigences de la Constitution, le ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeannine Lydie Roboty-Mbou et plusieurs autres membres du gouvernement ont procédé, Le 7 avril dernier, au lancement de la première phase dans le cadre de la Commission nationale de recensement (CNR).

Les membres de la Commission nationale de recensement posant à l’issue de la réunion du vendredi 7 avril 2023, à Libreville. © Gabonreview

 

Organisé tous les dix ans conformément aux exigences nationales, le septième (7e) recensement général de la population gabonaise est sur les rails. Relativement aux étapes de sensibilisations dans les provinces, le ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Jeannine Lydie Roboty-Mbou, et plusieurs autres membres de l’équipe gouvernementale ont organisé, le 7 avril dernier, une réunion de la Commission nationale de recensement (CNR). Il s’est agi de fixer les objectifs généraux du recensement, vérifier et veiller à la mobilisation des moyens financiers, matériels et humains, évaluer l’ensemble des travaux, et adopter le rapport final du recensement avant sa transmission au gouvernement.

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Combien de personnes (Gabonais et non-Gabonais) habitent-ils le Gabon en 2023, sans distinction d’âge, de religion, d’appartenance politique ? C’est essentiellement à cette question que devront aider à répondre les 5 000 agents devant être mobilisés dans quelques jours dans le cadre du recensement général de la population et des logements. La phase 1 a ainsi été lancée à travers cette réunion visant à «informer les membres de cette Commission de l’avancement des activités du recensement de 2023».

Au-delà de la contrainte constitutionnelle, le ministre de l’Économie, présidant la Commission en lieu et place du Premier ministre empêché, a indiqué que «cette opération vise à fournir des renseignements sur la répartition spatiale de la population, les déplacements de la populations etc. en vue d’orienter les autorités dans la structuration et l’aménagement du territoire».

L’opération donne également, a-t-elle dit, l’opportunité de «construire des indicateurs pertinents relatifs au développement humain durable et aux conditions de vie des ménages» et de «saisir les principales caractéristiques relatifs au logement et notamment la demande en logements».

Le recensement de 2023 permettra, en définitive, de répondre à plusieurs questionnements à savoir : «comment réaliser le développement humain durable dans un contexte où la révolution démographique précède la révolution industrielle ?», quelle est ou quelle peut être l’influence de la pauvreté sur l’espérance de vie à la naissance et sur le devenir social du troisième âge dans un pays comme le nôtre ?». Les résultats devraient permettre au gouvernement, assure Nicole Jeannine Lydie Roboty-Mbou, de «cibler les interventions. Celles-ci visant à satisfaire les besoins des population et à assurer un environnement viable».

L’opération comporte trois grandes phases : la cartographie censitaire, le dénombrement de la population et la phase de contrôle, de cohérence et de diffusion des données. Elle permettra de collecter dans toutes les localités, des informations sur les caractéristiques démographiques, socio-économiques, et culturelles des populations, ainsi que des informations sur les caractéristiques des logements et les conditions de vie des ménages.

Des véhicules tous terrains ont été remis aux responsables en charge de ces opérations dans le but de faciliter leurs mouvements à travers le pays. Le dernier recensement général de la population a eu lieu en 2013. Il a établi la population gabonaise à 2,2 millions d’habitants.

 
GR
 

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