Traçabilité des marchandises : Une convention pour la mise en place d’une Lettre de voiture
Le 28 mars, la direction générale des Transports terrestres (DGTT) et le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) ont signé une convention relative au contrat de transport par route, de marchandises liant expéditeur, commissionnaire de transport et transporteur : la Lettre de voiture (LV). L’introduction de ce nouveau document jugé essentiel pour une meilleure organisation du transport des marchandises au Gabon vient combler un vide juridique dans le domaine.
Contrat établissant les conditions générales d’une prestation de transport, la Lettre de voiture (LV) sera bientôt de rigueur au Gabon pour les transports de marchandises. Le 28 mars, la direction générale des Transports terrestres (DGTT) et le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) ont signé la convention y relative. L’idée, combler le vide en la matière dans le pays. «Il y avait ce vide. Dans la documentation dans un voyage terrestre, il manquait cet élément important alors que dans les autres modes de transport le vide était déjà comblé. Nous allons mettre en place une lettre de voiture et ça va être au niveau de la réglementation dans notre pays un saut qualitatif pour essayer de combler le vide», a déclaré le DGTT, Anatole Kabouni Onkoni.
Ce document dans le domaine du transport terrestre, fait pour ainsi dire suite à ceux existant en transport maritime notamment le connaissement (B/L), et aérien notamment la lettre de transport aérien (LTA). Contrat de transport de marchandises liant expéditeur, commissionnaire de transport et transporteur la lettre de voiture au regard des enjeux relatifs à la Zone de libre échange continental (Zlecaf), est présenté comme un document essentiel à une bonne organisation du transport en ce qu’elle représente une preuve du contrat de transport, déterminant entre autres, la responsabilité du transporteur. Son suivi relèvera de la compétence du CGC.
«Au-delà de l’encadrement qui existe, il nous faut un suivi. Il faut qu’on mette en place un cadre de coopération parce que nous avons observé des vides juridiques ces dernières années», a déclaré Ferdin Lemami, le directeur général du CGC. Avec cette convention, note-t-on, tout véhicule effectuant le transport public des marchandises et autres bien sera soumis à la présentation de la lettre de voiture lors des contrôles aux frontières et tout au long de son trajet, jusqu’au lieu de livraison.
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