Premier dialogue de gestion pour le Laboratoire national de santé publique. Autour du Responsable du Programme offre et accès aux soins, Martin Essono Ndoutoumou, les participants à ce rendez-vous ont, le 24 mars, passé en revue le bilan 2022 des activités, le budget prévisionnel 2023 et le volet technique de la structure nationale de référence. Un satisfécit a été porté sur la mue opérée aussi bien sur le plan infrastructurel que sur celui des équipements.

Les participants au dialogue de gestion examinant les dossiers, le 24 mars 2023. © Gabonreview

 

Le Laboratoire national de santé publique a tenu, le 24 mars à Libreville, son premier dialogue de gestion de l’année. Un brainstorming présidé par le Responsable du Programme offre et accès aux soins, Martin Essono Ndoutoumou, visant à examiner le bilan de l’année précédente, le budget prévisionnel pour l’année en cours et les éléments techniques relatifs au fonctionnement ce cette structure.

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Au nom du ministère de la Santé, Martin Essono Ndoutoumou a indiquué que  «ce qu’il y a lieu de retenir,  c’est que le laboratoire national de santé publique est en train d’opérer sa mue aussi bien sur le plan infrastructurel que sur le plan des équipements. Et le nouveau Directeur et son équipe nous donnent satisfaction eu égard au budget qui a été soumis à notre appréciation».

Relativement à la présentation du directeur du Laboratoire national, Armel Mintsa, les participants ont noté différentes améliorations en matière d’offres de services et d’accueil des usagers. Depuis le début de l’année 2022, a-t-il expliqué, le laboratoire est passé de 17 à 73 types d’examens réalisables en son sein. Une nette augmentation des services ayant permis l’offre des nouvelles analyses biologiques. De même, les travaux de réhabilitation de la structure et de maintenance des équipements biomédicaux et l’atteinte des objectifs assignés par la tutelle en matière d’amélioration du cadre juridique, tiennent bon le cap. La démarche globale a abouti à l’élaboration de la politique nationale des laboratoires et aux procédures de contrôle d’assurance qualité.

Le Laboratoire national, aux normes de l’OMS

En matière de perspectives pour l’année 2023, Armel Mintsa préconise, conformément aux orientations du ministre de la Santé et des Affaires sociales, l’amélioration de l’offre en analyses médicales, l’assurance de la coordination des services laboratoire avec un système de contrôle national de la qualité, l’amélioration de la gouvernance par la révision du texte créant le Laboratoire national de santé publique, la validation de la politique nationale des Laboratoires et du plan stratégique.

Le manager de la structure suggère également de continuer à améliorer le cadre et l’environnement de travail par la construction de l’annexe, de même qu’il invite à acquérir des moyens roulants, d’accentuer les activités de prévention, de surveillance et riposte contre la maladie et les risques en santé publique. La formation et le contrôle des opérateurs dans le domaine de la biologie médicale, ainsi que l’accréditation du Laboratoire national pour 2024, sont quelques autres points évoqués.

Le directeur du Laboratoire a fait en effet observer que «l’expérience du Covid-19 nous a amené à constater les quelques manquements de la structure» devant être corrigés au regard des préconisations.  Le Laboratoire national, dont le budget prévisionnel n’a pas été publié, répond aux normes de l’Organisation mondial de la Santé (OMS). Il respecte les six (6) piliers tournant autour de la coordination des services de laboratoire ; les capacités de laboratoire pour les maladies et événements prioritaire ; les systèmes de gestion de la qualité ; le prélèvement et transport des échantillons ; la biosécurité et biosûreté ; la surveillance en laboratoire et interventions de santé publique.

 
GR
 

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