Carrière de Bakamba : «Aucun retrait de permis d’exploitation à SGPT-Mines», rassure Elvis Ossindji
Alors que des bruissements de corruption submergent le dossier d’exploitation de la carrière de granitoïdes de Bakamba, près de Bakoumba, dans la province du Haut-Ogooué, le ministre des Mines et de la Géologie, Elvis Ossindji, s’est saisi de l’affaire. Ce vendredi 24 mars, il a convié les dirigeants de Sinohydro et SGPT-Mines pour une mise au point et pour apporter des éclaircissements sur ce dossier ayant alimenté et défrayé la chronique ces dernières semaines. Au final, que d’incompréhensions ! «Aucune superposition de permis d’exploitation entre SGPT-Mines et Sinohydro n’existe», a-t-on noté.
De nombreux médias ont récemment produit des publications faisant état d’une tentative d’expropriation de la carrière de Bakamba, dans le département de la Lekoko, à la SGTP-Mines. Une opération aux relents d’entourloupettes, selon certains, visant à installer l’entreprise chinoise, Sinohydro, sur cette exploitation. À la suite de la rencontre de ce 24 mars convoquée par le ministre de tutelle, Elvis Ossindji, il n’en est rien. «Rien de tout ce qui se dit ou s’écrit n’est fondé», retient-on de cette rencontre.
Le chef de ce département a en effet réuni les représentants de ces deux sociétés autour d’une même table pour mieux cerner les contours de cette affaire alimentant la chronique, mais aussi, et surtout, pour aplanir les zones d’ombre et rassurer les uns et les autres. «Après analyse du dossier auprès des services compétents, le ministre a assuré les parties prenantes qu’à date, aucune superposition de permis d’exploitation entre SGPT-Mines et Sinohydro n’existe», retient-on au terme de la séance de travail.
Il a également été notifié qu’«aucun retrait de permis d’exploitation de la carrière de Bakamba à SGPT-Mines n’a été effectué» et qu’«aucune visite de contrôle n’a été effectuée sous l’impulsion du ministère des Mines et de la Géologie».
À propos du courrier du 17 mars adressé par la SGPT-Mines au responsable gouvernemental en charge des Mines et de la Géologie, et dans lequel la société faisait «constater et dénonçait l’occupation illégale de l’espace», l’examen et le traitement sont en cours dans les directions compétentes. De même, la tutelle envisage une descente de terrain, le cas échéant, pour un contrôle.
Ce qui implique qu’au terme de cette rencontre, toutes les parties ont admis le fait qu’«il n’y a rien de factuel dans les informations véhiculées par certains médias». Dans ce contexte, le ministre des Mines et de la Géologie a rappelé «les principes de traçabilité, de transparence et de bonne gouvernance inclus dans la Norme 2019 de l’ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives) et représentées dans la politique du «Minier responsable» qu’il promeut au sein de ce département.
Une politique dont l’un des objectifs est de créer des champions nationaux en renforçant les opérateurs gabonais existants et en favorisant les vocations dans le secteur minier.
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