En vue d’établir les responsables des uns et des autres dans le cadre de l’affaire dite «Esther Miracle» relative au naufrage du navire de Royal Cost Marine, le 9 mars dernier, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville informe qu’à ce jour 33 personnes ont déjà été interpellées et entendues. «Ce chiffre est appelé à évoluer», prévient-il.

Le palais de justice de Libreville. © D.R.

 

Plus d’une semaine après le naufrage de l’Esther Miracle, l’enquête ouverte par le Parquet de Libreville se poursuit. À ce jour, 33 personnes ont été interpellées et entendues pour établir les responsabilités des uns et des dans ce drame dont le bilan provisoire fait état de 21 morts et 16 portés disparus.

Au sujet de la trentaine de personnes auditionnées, dont certaines sont actuellement en garde à vue, André Patrick Roponat précise qu’il s’agit de professionnels des secteurs du transport, de la marine marchande et des responsables de l’armateur Royal Cost Marine, propriétaire du navire. «Ce chiffre est appelé à évoluer, parce que, au fur et à mesure que l’enquête progressera, les révélations que nous aurons nous conduiront probablement à d’autres personnes», a prévenu le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville.

Le magistrat explique qu’à ce stade, son travail et celui des Officiers de police judiciaire (OPJ) consiste à «constater qu’il y a infraction, de rassembler les preuves de celle-ci et d’en identifier les auteurs». Selon nos confrères de Gabon 1ère, les plaintes pourraient porter sur la mise en danger de la vie d’autrui, l’homicide involontaire, les manquements à la sécurité et la non-assistance à personne en danger.

 

 
GR
 

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