Journée internationale de la Cemac : La 15e édition célébrée à Libreville
L’amphithéâtre de BGFI Business School (BBS) a prêté son cadre aux travaux de la 4e édition du colloque international organisé à l’occasion de la 15e édition de la Journée internationale de la Cemac. Sous le thème «Des marchés intérieurs au marché commun en zone CEEAC-CEMAC : la consolidation par le droit de la concurrence et de la protection du consommateur», cette rencontre internationale a pour objectif d’apprécier les dispositifs concurrentiels et consuméristes en vigueur dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
Suspendue depuis 2020 du fait de la pandémie de la Covid-19, la Journée de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), célébrée le 16 mars de chaque année, a repris au sein de la Faculté de droit et des sciences économiques (FDSE) de l’Université Omar Bongo (UOB). Cette 4e édition qui a pour thème «Des marchés intérieurs au marché commun en zone CEEAC-CEMAC : la consolidation par le droit de la concurrence et de la protection du consommateur» se veut pluridisciplinaire.
Selon le président du conseil scientifique et pédagogique de l’UOB, Guy-Serge Bignoumba, représentant le recteur empêché, ce colloque s’inscrit dans un processus d’appropriation par l’expertise scientifique communautaire des sujets majeurs qui impactent, dans un sens comme dans l’autre, les dynamiques d’intégration en Afrique centrale. «Le colloque invite précisément à un partage d’expériences, pour apprécier la pertinence des dispositifs concurrentiels et consuméristes en vigueur dans la zone Cemac, et évaluer leur contribution à l’intégration sous-régionale», a déclaré Guy-Serge Bignoumba, en ouvrant les travaux.
Pour le Pr Jean Claude James, doyen de la FDSE de l’UOB, le thème retenu est un thème d’actualité il porte sur le droit de la consommation et le droit de la concurrence. « Deux droits actuels parce qu’en 2019, la Cemac s’est dotée de nouveaux instruments juridiques pour réguler le marché, par le droit de la concurrence et par le droit de la protection des consommateurs », a indiqué Pr Jean Claude James. D’après lui, c’est aussi un thème d’actualité parce que cela colle avec le paysage politique économique et institutionnel dans les différents pays de la sous-région et notamment au Gabon. «Car depuis que nous ressentons les effets inflationnistes de la crise liée à la guerre en Ukraine, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures visant à lutter contre la vie chère et a même créé un ministère chargé de lutter contre la vie chère», a-t-il indiqué.
En acceptant d’apporter sa contribution à cette manifestation, le Groupe BGFIBank a voulu réitérer son soutien, à l’œuvre de la construction de l’espace communautaire en faveur de la science. «En acceptant d’offrir à cette rencontre scientifique le cadre de BBS, le Groupe BGFIBank a enfin voulu permettre à son école supérieure de la banque de recevoir une manifestation scientifique de haut niveau, en appui à la formation qui y est dispensée, grâce aux échanges autour des enjeux et des approches scientifiques de ce colloque», a expliqué Pamphile Mezui-Mbeng, directeur général de BBS.
Depuis 2016, la Faculté de droits et des sciences économiques de l’Université Omar Bongo célèbre cette journée par un colloque international, en partenariat avec la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Ngaoundéré au Cameroun.
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