Parmi les premières retombées du One Forest Summit ouvert le 1er mars à Libreville, organisé à l’initiative du Gabon et de la France, figure la signature de l’accord d’entente pour la mise aux normes internationales de la décharge de Mindoubé. Arrivée à saturation depuis des années, elle devrait être relookée afin de garantir de meilleures conditions de travail et de sécurité pour la population environnante et respectant la protection de l’environnement. Elle se transformera en Centre de déchets et de tri au terme de la réhabilitation.

La ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Janine Roboty-Mbou, et le ministre français chargé de la Transition écologique, Christophe Béchu, le 1er mars 2023, à Libreville. © D.R.

 

Au premier jour du One Forest Summit consacré  aux plus grands bassins forestiers du monde, ouvert, le 1er mars à Libreville, par la session ministérielle, les ministres gabonais des Eaux et Forêts, Lee White et sa collègue de l’Économie et de la Relance, Nicole Janine Roboty-Mbou, et le ministre français chargé de la Transition écologique, Christophe Béchu, ont paraphé une déclaration d’intention relative à un projet de réhabilitation de la décharge de Mindoubé. Un espace devenu problématique pour le Gabon qui promeut et réclame le leadership en matière de conservation et de protection de l’environnement.

Arrivée à saturation depuis bien d’années, cette décharge publique, située dans le 5e arrondissement de Libreville, n’offre plus aucune garantie de protection de l’environnement et encore moins de la population habitant la zone. L’entente signée entre les deux parties prévoit donc sa fermeture et sa réhabilitation. Elle devrait devenir un centre de tri aux normes internationales.

L’accord signé vise donc à rechercher des fonds pour ce projet devant intégrer un centre de déchets. Ce qui fait dire à la ministre gabonaise Nicole Roboty que ce projet s’inscrit en droite ligne de la volonté du gouvernement de mettre en place une filière de traitement de déchets à Libreville, outre la création de nouveaux centres de stockage de déchets. Ceci, a-t-elle soutenu, devrait permettre de réduire le phénomène de l’insalubrité sur les voiries urbaines dans le Grand Libreville.

Moment de la signature. © D.R.

Christophe Béchu, pour sa part, a laissé entendre que cette mise aux normes est «quelque chose à faire pour le bien commun». Car, cette décharge aux portes de la capitale, recevant 700 tonnes de déchets par jour et fait 60 mètres de haut représente une vaste menace pour la santé de la population et pour l’environnement. 

De son côté, le Haut-commissaire à l’environnement et au cadre de vie, Yannick Sonnet, fait remarquer que «toutes les études ont été réalisées». «Nous devons maintenant passer à sa mise en œuvre, faire en sorte d’éviter que la décharge continue de polluer et la réaménager en sorte de parc», a-t-il dit.

Pour les experts, il faudra 30 millions d’euros pour réhabiliter cette décharge devenue encombrante. Pendant ce temps, le gouvernement envisage une autre, au standard international, à Nkotang, à quelque 30 kilomètres de Libreville.

 

 
GR
 

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