Concertation politique : L’essentiel des propositions et recommandations
Ouverts dix jours plus tôt, les travaux de la Concertation politique entre certains partis de l’Opposition et la Majorité, «pour des élections aux lendemains apaisés», se sont achevés ce 23 février à Libreville. Comme lors de l’ouverture, le chef de l’Etat, Ali Bongo, a prononcé une allocution, rassurant les acteurs politiques et le peuple de ce que toutes les propositions et recommandations, sans exception, seront traduites en textes de loi. Ci-dessous, les points dits «consensuels» et essentiels promis à la promulgation prochaine.
Points de consensus
A l’issue des échanges francs et fructueux, les délègués sont parvenus aux points de consensus suivants :
– le Principe de l’alignement de tous les mandats politiques et harmonisation de leur durée à cinq (5) ans (mandats du Président de la République, des Sénateurs, des Députés et des élus locaux)
– la non-limitation de tous les mandats politiques
– l’adoption du scrutin à un tour pour toutes les élections politiques ;
– la désignation des membres des Bureaux des Conseils locaux à la proportionnelle, en cohérence avec l’élection des Conseillers locaux ;
– le passage de 18 ans à 30 ans : âge d’éligibilité pour le Président de la République ;
– le passage de 40 ans a 35 ans : âge d’éligibilité pour les Sénateurs
– le passage de vingt millions (20.000.000 FCFA) à dix millions (10.000.000 FCFA) pour la caution de candidature a l’élection présidentielle ;
– le passage de cinq cent mille (500.000. FCFA à trois cent cinquante millee (350.000 FCFA) pour la caution de candidature aux législatives et sénatoriales
– le passage de trois cents cinquante mille (350.000 FCFA) à deux cents cinquante mille (250.000 FCFA) pour la caution de candidature aux élections locales ;
– le maintien du statu quo ante pour le financement des campagnes électorales
-la nomination des Sénateurs par le Président de la République, de manière équitable entre les deux camps politiques
– le passage du délai d’enrôlement de 45 à 30 jours
– l’accord de principe sur l’inscription des primo-électeurs en tous lieux du territoire national ;
-l’accord sur l’achèvement du chantier de l’introduction de la biométrie dans le processus électoral ;
-l’accord de principe sur l’examen des mesures d’apaisement.
Les questions soumises au Comité de suivi
Sur les questions ayant fait l’objet d’un intérêt partagé, mais qui nécessitent d’être approfondies, les Délégués se sont accordés consensuellement à poursuivre la réflexion dans le cadre du Comité de suivi mis en place par la Concertation.
Il s’agit
– d’un Groupe de Travail paritaire Majorité-Opposition, chargé d’évaluer les coûts et la durée de l’extension de la biométrie sur l’ensemble du processus électoral ;
– du statut de l’Opposition devant favoriser la modernisation du modèle de la démocratie gabonaise, à partir du projet de texte versé au débat par le groupement des Parties de l’Opposition ;
– du redécoupage électoral et administratif devant assurer, outre les critères démographiques, un meilleur équilibre des territoires ;
– de l’examen de réformes relatives au Conseil national de la démocratie et au le Centre gabonais des élections ;
– de l’étude des conditions d’annulation des frais du contentieux électoraux exigés par la Cour constitutionnelle et la réparation des erreurs matérielles par elle ;
– de la problématique du financement des parties politiques et leurs réformes ;
– de la possibilité pour les citoyens-électeurs de s’inscrire en tous lieux du territoire, à l’instar de ce qui se fait déjà pour la radiation ;
– de l’assouplissement des conditions d’organisation des réunions publiques par la modification des textes législatifs et réglementaires y relatifs ;
– de la possibilité d’introduire une dose de proportionnelle dans l’élection des parlementaires ;
– des mesures d’apaisement, notamment par la prise des décisions administratives au bénéfice des compatriotes qui en exprimeraient le souhait, en dehors ou à l’intérieur du territoire national ;
– l’adoption du scrutin à un tour pour toutes les élections
– par l’indemnisation des victimes des violences postélectorales de 2016.
11 Commentaires
Les troubles électoraux sont provoqués par le manqué de transparence et de sincérité des scrutin. Honte à cette opposition, honte à Akouré Davin et Mayila qui accepté de participer à cette mascarade pour permettre à Ali Bongo de se faire épire par une minorité en plus de la fraude comme en 2016 et 2009. Akouré Davin vient d’enterrer le peu de credibilité qu’il avait. Bravo à l’UN de Paulette Missambo et le RPM de Chambrier. Nous comptons Sur vous. Dieu est vivant. Même si le voleur réussit sa forfaiture 99 fois, la 100ième fois sera toujours sa limité. Ce mal des pédégistes aura une fin.
Les troubles électoraux sont provoqués par le manque de transparence et de sincérité du scrutin. Honte à cette opposition, honte à Akouré Davin et Mayila qui ont accepté de participer à cette mascarade pour permettre à Ali Bongo de se faire élire par une minorité en plus de la fraude comme en 2016 et 2009. Akouré Davin vient d’enterrer le peu de credibilité qu’il avait. Bravo à l’UN de Paulette Missambo et le RPM de Chambrier. Nous comptons Sur vous. Dieu est vivant. Même si le voleur réussit sa forfaiture 99 fois, la 100ième fois sera toujours sa limité. Ce mal des pédégistes aura une fin.
Le pdg c’est la pègre de chiens et de porcs. Parce que même les Groupe mafieux Les plus crimèles comme la camora ont un code d’honneur et une morale. Ali Bongo a tout le pouvoir de mettre le pays sur les rails de la démocratie. A moins que ça soit un réel rapport de force du peuple, toutes les concertations qu’il initiera ne seront que pour avoir à ses côtés une opposition qui permet de valider sa forfaiture et son usurpation. Il l’a bien mis profondes Akouré et Mayila.
une fois de plus le peuple a été laissé pour compte, l’aspiration profonde du peuple et qui est le signe des grandes democraties à savoir la limitation du mandat présidentiel , pourquoi faire comme si tous les mandats se valent. Les violences post électorales ne s’observent essentiellement qu’au sortir de l’élection présidentielle.
Encore merci aux opposants qui ont validé qui ont cautionné cette énième forfaiture, M. AKOURE, le peuple gabonais vous dit merci et merci à la majorité d’avoir dévoilé ce monsieur qui commençait à gagner les coeurs des gabonais.
Tout le bruit fait autour de cette concertation, juste pour accoucher des mesurettes. Vous n’avez même pas honte.
De toutes les façons, si vous ne neutralisez pas l’action de la cc et une frange de l’armée, vous perdez votre temps.Pour en revenir au rôle de l’armée, posez-vous la question sur l’opportunité d’un allongement de leur durée de travail; la mise à la retraite des bidasses vient d’être repoussée de trois(3) ans, histoire de faire des yeux doux à des gens qui sont inutiles au développement du pays.Les vrais militaires sous d’autres latitudes pensent d’abord à l’intérêt supérieur de la nation; ici, chacun voit uniquement la rançon de la trahison, c’est à dire les galons cadeaux.
une fois de plus le peuple a été laissé pour compte, l’aspiration profonde du peuple et qui est le signe des grandes democraties à savoir la limitation du mandat présidentiel a été sacrifiée à l’hôtel des ambitions personnelles , pourquoi faire comme si tous les mandats se valent. Les violences post électorales ne s’observent essentiellement qu’au sortir de l’élection présidentielle.
Encore merci aux opposants qui ont validé qui ont cautionné cette énième forfaiture, M. AKOURE, le peuple gabonais vous dit merci et merci à la majorité d’avoir dévoilé ce monsieur qui commençait à gagner les coeurs des gabonais.
Ya Ali toi aussi. Même pendant que la Mort te guête, tu dois toujours tout obtenir par la triche, des règles taillées pour te donner la place que tu ne mérites pas. La seule chose où ta triche ne t’a rien apporté, c’est la musique. L’argent du contribuable que tu as gaspillé pour acheter l’amitié des Jackson, les grands orchestres et studios d’enregistrement n’a rien changé de ta médiocrité en tant qu’artiste musicien. Ya Ali, la politique ce n’est pas la malhonnêteté, le cynisme et le manque de sincérité tous les jours. Des politiciens démissionnent pour l’honneur. Même les mafieux de la camora respectent des codes d’honneurs, on une morale. Mais ton pdg là semble être un pègre de porcs et de chiens. L’honneur pour un président en démocratie c’est au moins être accepté par 50, 60, 70, 80% des électeurs comme les autres et non de chercher à être au pouvoir avec 40% des suffrages.alors que la majorité du peuple t’insupporte. Les sondages commandités par le palais t’ont montré que moins de 20% des gabonais veulent de toi. La solution que tu trouves, c’est t’accrocher au pouvoir avec une constitution taillée sur measure pour favoriser un président illégitime et la preparation d’une fraude massive. Ce que tu appelles élections apaisés, c’est un scrutin pour te faire imposer par la force malgré que le peuple étouffe de ta présence à la tête de leur pays? L’école tu achète les diplômes, vie d’artiste l’achat de la popularité n’a pas marché, vie de businessman tu as abusé de ta position politique et familiale, politique tu achètes Les victoires: de candidat sans adversaire à Bongoville à candidat fraudeur et tripatouilleur du vote et de la constitution pour la presidentielle. Ali cite une chose dans ta vie que tu as obtenu honnêtement, par le mérite et le travail. Tu peut mentir à toi même et aux hommes. Quel bilan de ta vie devant Dieu qui bientôt te reprendra son souffle.
« – le Principe de l’alignement de tous les mandats politiques et harmonisation de leur durée à cinq (5) ans (mandats du Président de la République, des Sénateurs, des Députés et des élus locaux)
– la non-limitation de tous les mandats politiques
– l’adoption du scrutin à un tour pour toutes les élections politiques ; »
Là, vraiment on tombe. Ce n’est même plus du recul, c’est clairement du dictat. Moi qui y croyais encore à un peu de lucidité et à un degré minimum de patriotisme de tous ces gens vu l’expérience du passé. Que nenni !
Je vous lis d’un autre pays africain et je suis bien obligée de ravaler ma honte.
« – le passage du délai d’enrôlement de 45 à 30 jours
– l’accord de principe sur l’inscription des primo-électeurs en tous lieux du territoire national ; »
Le délai d’enrôlement de 30 jours dans un pays dont les citoyens triment à avoir une carte d’identité nationale. Tout est clairement fait pour limiter l’expression citoyenne. Comment ça a pu vous paraître juste et démocratique ?
Quant à revenir aux élections à un tour, pourquoi pas ne pas carrément supprimer les élections vu que le résultat est toujours le même. Clairement ces mascarades ne servent qu’à donner l’image d’un pays moderne à l’international ce qui d’ailleurs ne trompe plus personne. Cette concertation politique aurait vraiment dû être une belle occasion de repartir dans une bonne direction pour le Gabon et permettre son envol réel. Dommage, nous restons ratatinés sur place et l’on ne voit même pas comment les autres pays africains prennent sûrement leur envol.
Ce qui me fait très mal dans tout cella c’est de voir l’auto satisfaction des soit disant opposants mayila davin et mezui du rpg comment peut’on se satisfaire du fait qu’il ya pas de limitation de mandat et une élection à 1 tour ? Heee pitié Gabonais tu ne vaut rien pour de l’argent tu es prêt à vendre ton pays ?
On a entendu Mr le Premier Ministre lors de sa conférence de presse. Alors je demande à Mr l’honorable député Mr Séraphin Akoure Davin de venir à son tour répondre aux questions des journalistes. S’il ne le fait, il finira dans la poubelle de l’histoire du pays. Merci.