Après le dépôt de leur cahier de charges sur la table du Premier ministre un mois plus tôt, le nouveau bureau de la Conasysed a échangé le 21 février avec le ministre de l’Éducation nationale. Les deux parties ont examiné les points de revendication contenus dans ce document parmi lesquels les situations administratives et le paiement des rappels de solde dont les syndicalistes estiment le montant total à 20 milliards de FCFA. 

La Conasysed sollicite du gouvernement 20 milliards de FCFA pour apurer le paiement des rappels de solde. © D.R.

 

La ministre de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume Leclercq s’est entretenue le 21 février 2023 avec le nouveau bureau national de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed). Les échanges ont porté sur l’analyse du cahier des charges déposé, le 23 janvier dernier, sur la table du Premier ministre. 

Les membres de la Conasysed sollicitent la régularisation de toutes les situations administratives ainsi que le paiement des rappels de solde. «Nous voulons que le gouvernement fasse un effort et nous demandons la mise à disposition d’une enveloppe de 20 milliards pour apurer le paiement des rappels des agents du secteur éducation. Nous savons que c’est possible parce que ça avait déjà été fait une fois», a déclaré Alain Mangouadi, délégué général de la Conasysed.

 Selon le délégué général, plusieurs collègues entrent en solde chaque mois et «nous espérons que cela va se faire totalement pour que tous ceux qui sont en attente de postes budgétaires soient effectivement salariés, mais qu’également les concours soient programmés, parce que nous savons qu’il y a un gros déficit en matière d’enseignants aujourd’hui», a-t-il indiqué.

Le membre du gouvernement a saisi cette occasion pour faire le point sur les avancées des mises en soldes. «Nous avons évoqué avec eux tous les efforts qui ont été faits. Nous avons une évolution au niveau des régularisations des situations administratives. Nous avons procédé à des mises en solde des sortants-écoles et ce travail se poursuit. Nous avons conscience qu’il y a un déficit d’enseignants. Des solutions sont en train d’être trouvées de manière collégiale et de manière concertée au niveau du gouvernement», a affirmé Carmelia Ntoutoume Leclercq.

Les discussions vont se poursuivre tout au long de cette année académique pour maintenir le dialogue permanent afin de renforcer la cohésion entre la tutelle et les partenaires

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire