La qualité de vie au travail : Une préoccupation pour Erlyne Antonela Ndembet
Le ministère de la Justice, Garde des Sceaux, chargé des Droits de l’Homme a déployé, le 14 février à Libreville, son programme intitulé «Bien être et qualité de vie des populations au Gabon». Pour ce lancement, les actions et activités ont été orientées vers le milieu professionnel. Elle vise, pendant soixante-douze heures, à sensibiliser les acteurs de l’administration gabonaise, en luttant contre le stress au travail.
La démarche de qualité de vie en milieu professionnel a pour enjeu le développement de l’attractivité de l’organisation, l’amélioration de la créativité, de l’engagement, de la motivation professionnelle et de la fidélisation des salariés, tout autant que la réduction des effets destructeurs et pathogènes du stress au travail (maladies cardiovasculaires, troubles gastro-intestinaux, états d’anxiété et dépressifs…) et la diminution de l’absentéisme.
Conscient des avantages de ce facteur de santé, de maintien dans l’emploi et de performance, le ministère de la Justice, Garde des Sceaux et chargé des Droits de l’Homme, via sa direction générale du bien-être organise du 14 au 16 février, à Libreville, à l’endroit des responsables de l’administration centrale, des secrétaires généraux et directeurs généraux des ministères, des journées de sensibilisation sur le concept du «bien-être et le stress au travail».
«La question du bien-être est une préoccupation majeure pour les populations, en général, et les travailleurs en particulier. À l’instar des autres pays, c’est une problématique à laquelle nos autorités ont toujours accordé une attention particulière. C’est pourquoi de nombreuses politiques publiques ont été mises en œuvre en vue de permettre à nos compatriotes d’y parvenir», a déclaré le secrétaire général de la chancellerie, François Mangari.
Pendant, la durée de la sensibilisation, les participants seront édifiés sur les notions du bien-être et qualité de vie ; stress et maladies chroniques, l’exemple du diabète ; bien-être et stress ; stress et physiologie ; interventions en prévention pour le bien-être de la population… Ces sensibilisations pourront ainsi aider à conduire le débat et à l’élaboration d’une politique de bien-être au travail permettant à la fois de réduire les risques psychosociaux et d’agir sur le climat collectif et sur la motivation dans le travail.
En effet, selon l’expert en qualité de vie et développement personnel, psychologie positive, Béatrice Rothan, le bien-être au travail résulte concrètement d’un ensemble de facteurs où se retrouvent à la fois le contenu du travail et les conditions (matérielles, environnementales et relationnelles) dans lesquelles il est effectué: hygiène, sécurité, ergonomie des postes de travail, locaux, pénibilité, qualité des relations avec ses collègues et sa hiérarchie, reconnaissance, conciliation de la vie personnelle et professionnelle, etc. «La recherche d’un réel bien-être des agents dans le cadre de leur activité professionnelle via le maintien d’une qualité de vie au travail est une démarche éminemment transversale à l’ensemble des champs d’intervention des ressources humaines», a-t-elle indiqué.
La notion de bien-être au travail est un concept englobant, de portée plus large que les notions de santé physique et mentale. Elle fait référence à un sentiment général de satisfaction et d’épanouissement dans et par le travail qui dépasse l’absence d’atteinte à la santé. Le bien-être met l’accent sur la perception personnelle et collective des situations et des contraintes de la sphère professionnelle. Le sens de ces réalités a, pour chacun, des conséquences physiques, psychologiques, émotionnelles et psychosociales et se traduit par un certain niveau d’efficacité pour l’entreprise.
1 Commentaire
Il est très important que les employés soient alaise dans leur boulot pour un bon rendement