CGE : Michel Stéphane Bonda installé malgré les grincements de dents
Nouvellement élus, malgré des contestations d’une frange de l’opposition et une saisine rejetée par la Cour constitutionnelle, le président du Centre gabonais des élections (CGE) et ses collaborateurs ont été installés, le 13 février dernier, à la tête de cet organisme chargé des opérations électorales dans le pays. Un processus qui, visiblement, a mal débuté alors qu’en prélude aux prochains scrutins dans le pays, toutes les parties s’accordent sur la recherche des lendemains électoraux apaisés.
Élu à la présidence du Centre gabonais des élections (CGE), le 10 février, grâce à 8 des 10 voix du collège électoral, Michel Stéphane Bonda, contesté de part et d’autre pour ses accointances avec le parti au pouvoir, a été installé trois jours plus tard. La cérémonie a été présidée par le ministre d’État en charge de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha.
Avant que l’ancien administrateur du bureau sortant, Moïse Bibalou Koumba, ne passe le témoin, remettant symboliquement un exemplaire de la Constitution, du Code électoral au nouveau patron du CGE, la première partie de cette passation de charges a été marquée par la prestation de serment des nouveaux membres devant la Cour constitutionnelle, au cours d’une audience solennelle.
Sauf que peu après son élection, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, vice-président de l’Union nationale (UN), avait lancé : «Je défie la Cour constitutionnelle d’installer à la tête du CGE, une personnalité qui, il y a quelques mois seulement, était membre du gouvernement et qui est connu de notoriété publique comme étant un cadre du PDG». La plateforme Alternance 2023 composée notamment de l’UN, RHM, Réagir avait saisi la Cour constitutionnelle pour contester l’invalidité du processus de l’élection. Une saisine rejetée par la Haute.
Si le choix du nouveau patron du CGE fait tant de bruit, c’est qu’il est en effet un proche du chef de l’État, membre de sa formation politique et ancien ministre délégué auprès du ministre des Eaux et Forêts. Pour de nombreux observateurs, il est «illégitime» à cette fonction devant régir l’organisation des prochaines élections dans le pays, d’autant plus qu’un «conflit d’intérêts est patent».
5 Commentaires
Bjr. Qui faut-il blâmer ici les nouveaux élus, la CC ou l’ensemble des acteurs ayant pris part à ce « processus » ? . Finalement la transparence tant souhaitée n’existera plus jamais au GABON. Inutile d’espérer quoi que ce soit de qui que ce soit. Amen.
Peut-on s’attendre a autre chose de la part de Ali Bongo. Il a sa maman a la court constitutionnelle et lui-même a l’exécutif. Un niveau de corruption et de médiocrité de son régime qui trouve ses sources dans cette recherche permanente des situations de conflits d’intérêt, de népotisme, de concussion qui finissent par sacrifier le Gabon sur l’autel des intérêts d’individus cupides et méchants ayant vendu leurs âmes au diable.
Une fois de plus le régime viens de faire un passage en force ce qui veut dire qu’il fera de même pour les élections présidentielle ceux qui croient à une quelconque élection transparente au Gabon souffrent d’une naïveté chronique, c’est ce que Gayo vient de dire sa Maman est à la cours constitutionnelle pour valider de faux résultats lui même chef suprême des armées pour mater toute contestation Le ministère de l’intérieur son fidèle des fidèles expert en tripatrouage et voici le CGE un des siens encore et à avec ce décors on nous demande d’aller s’inscrire sur des listes électorales pour aller voter ? Non c’est ridicule c’est une perte de temps .Le premier ministre vous a déjà dit que le PDG n’à pas l’intention de passer la main ? 👋 le PDG contrôle tout absolument tout comment esperez vous gagner cette élection ? Non et non pour changer ce régime c’est pas par une élection que eux même Organisent BONSANG vous avez quel problème ? Appelez Wagner pour faire le boulot à votre place c’est tout.
Bon dans ce cas quand on voit un tel comportement du ministre de l’intérieur, de CC et l’opposition. moi j’ai une question, avec tout ça à quoi sert il d’aller à la concertation demandé par le président? visiblement rien de bon( rien de bon pour le peuple je veux dire ) ne sortira de cette concertation si c’est juste aller faire le nombre après venir bouder devant les chaines de télé fraichement
LA classe politique gabonaise est une arnaque et une escroquerie envers le peuple, tous ayant juré faire de la politique et des moyens du contribuable leurs bouffes pains.
A ce jour, il n’existe aucune personnalité politique qui ne soit pas passée par la maison PDG, l’opposition n’est qu’une racaille des frustrés qui ont perdu leurs avantages.
Le Gabon ne dispose d’aucun vrai fils à ce jour capable de parler au nom du PEUPLE SOUVERAIN. C’est une honte nationale et une partouse morale et intellectuelle à ciel ouvert sur nos ressources.
Le changement dans ce pays interviendra quand la jeunesse composée de tous nos étudiants, les lycéens, collégiens et écoliers se mettront dans la rue pour une contestation nationale que les choses changeront.
Depuis l’avènement du multipartisme au Gabon, on a organisé combien des tables rondes, carrées, rectangulaires ou triangulaires pour résoudre ces questions?
Certains participants à ces messes sont des figurants et des poireaux qui attendent les enveloppes de participation.
C’est déjà une chance pour chacun de nous si la constitution ne nous a pas imposé que chacun porte le nom de Bongo dans son acte de naissance pour créer la confusion et rendre tout le monde coupable de la braderie du PAYS.
MouF.