Gabon : Opiangah décline la feuille de route de l’Udis pour l’avenir

Le «giga meeting» de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis) s’est tenu le 11 février au stade de Nzeng-Ayong, dans le 6^e arrondissement de Libreville. Face à ses militants et sympathisants venus du Grand Libreville et ses environs, Hervé Patrick Opiangah a présenté la feuille de route de son parti, invitant les jeunes à être acteurs du changement.

Hervé Patrick Opiangah, le président de l’Udis, le 11 février 2023 à Libreville. © Gabonreview

L’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis) a effectué sa rentrée politique, le 11 février, au stade de Nzeng-Ayong. A travers un grand rassemblement mobilisant les jeunes, femmes et même les sages du Grand Libreville, ainsi que les délégués provinciaux, le président de cette formation politique, Hervé Patrick Opiangah, a insisté sur l’avenir des jeunes, mais surtout sur l’action de son parti en faveur de toutes les couches sociales.

Instantanés du meeting de l’Udis au stade de Nzeng-Ayong, le 11 février 2023. © Gabonreview

A près de sept mois des prochaines élections (présidentielle, locale et législative), l’Udis a voulu planter le décor et mobiliser ses militants en prélude à ces échéances. Ce fut l’opportunité pour les partisans de cette formation politique de faire le bilan des actions menées en faveur de la population. Des actions passant par le sport, le social, l’économie et l’autonomisation des femmes. En effet, les représentants des jeunes, femmes et sages ont rappelé que leur chef de file a répondu à plusieurs sollicitations en érigeant des passerelles, des ponts pour désenclaver certains quartiers notamment à Montalier, Igoumié, Owendo et Ntoum. Ils ont également évoqué la réfection de l’hydraulique villageoise à Minvoul, ainsi que les caravanes médicales au bénéfice de la population à Mounana etc. «On reconnaît le maçon à la qualité de son travail», a rappelé le représentant des sages.

La représentante des femmes a, quant à elle, laissé entendre que «l’Udis est le cadre approprié pour consolider les acquis en faveur des femmes dans le développement de notre pays», alors que celui des jeunes a salué les actions menées par M. Opiangah en faveur de la jeunesse. «Chers jeunes, a-t-il clamé, venez prendre part à l’action démocratique, notamment aux élections générales à venir». Des problématiques telles que le chômage, le problème des retraités, des crimes rituels, des inégalités hommes-femmes ont en outre été évoqués. Ce qui a fait dire au Sage que «l’Udis est un défenseur crédible de la jeunesse et des femmes».

«Le Gabon est d’abord l’affaire des Gabonais»,

Reconnaissant la souffrance des Gabonais, le problème des routes en piteux état, de manque d’écoles, de chômage et d’absence d’emplois, Hervé Patrick Opiangah a indiqué qu’il apporte modestement des réponses à ces problèmes. «Le chômage, les drogues, l’oisiveté partent du fait qu’il n’y a pas d’emplois», a-t-il explqué, avant d’indiquer que son parti «oeuvre pour le développement humain harmonieux et pour le développement social».

Face à une population venue nombreuse et baptisée «Vague jaune», le leader de l’Udis a dénoncé la montée de la xénophobie au Gabon et l’instrumentalisation des jeunes, s’appuyant sur le cas du génocide rwandais pour sensibiliser. «Le Gabon est d’abord l’affaire des Gabonais», a-t-il martelé avant de présenter la feuille de route de son parti. Énumérant quelques points, Opiangah a laissé entendre que sa formation politique vise l’augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig), l’amélioration de la sécurité alimentaire nationale, la facilitation de l’accès à un logement social décent à tous, l’accès au foncier…

«On va vers les élections, devenez acteurs. Vous pouvez faire changer les choses. Impliquez-vous», a-t-il lancé à l’endroit des jeunes. A ses milliers de militants et sympathisants, Hervé Patrick Opiangah a également dit : «organisez-vous et enrôlez-vous massivement pour que pendant l’élection, nous ayons plusieurs élus pour permettre à la Vague jaune de changer les choses pour le bien de tous».