Suite au décès de 4 élèves de la communauté éducative de l’école publique d’Ayeme-Bokoué, le gouvernement a tenu à apporter son soutien aux familles des victimes. La ministre Camelia Ntoutoume Leclercq s’est rendue dans cette localité pour consoler les familles et témoigner de l’accompagnement du gouvernement. 

Le gouvernement au chevet des famille endeuillé par le drame d’Ayeme-Bokoué, le 9 février 2023. © Min de l’Education nationale

 

Le ministre de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume Leclercq et son Délégué Aubièrge Sylvine Ngoma se sont rendus le 9 février à Kango, pour réconforter les élèves de l’École publique d’Ayeme-Bokoué et les familles des 4 élèves décédés à la suite de l’accident de la circulation.

Selon le ministre Camelia Ntoutoume Leclercq, c’est toute la communauté éducative qui est endeuillée. «Le drame d’Ayeme-Bokoué nous touche tous en tant que membre du gouvernement, mais aussi en tant que parent. Il est difficile de voir des enfants aussi jeunes qui étaient en 1ère année et 4e année partir. C’est une douleur insoutenable qui nécessite un accompagnement», a déclaré le ministre de l’Éducation nationale. 

D’après le membre du gouvernement, il faut un accompagnement pour que les enfants soient enterrés dignement, mais également un accompagnement psychologique. « Nous avons pu échanger avec les enfants de l’école avec le personnel, c’est difficile », s’est exclamée Camelia Ntoutoume Leclercq. Pour elle, il est question ici de rassurer aussi les familles qu’elles ne se sentent pas seules face à ce drame. «Le gouvernement est à leurs côtés et que nous allons les accompagner», a affirmé le ministre. 

C’est le 7 févier que 5 enfants, qui tentaient de traverser la route pour regagner leurs domiciles, ont été fauchés par un véhicule roulant à toute allure. 4 ont été tués sur le champ et le 5e est pris en charge dans une structure hospitalière de la place. Une des victimes laisse un nouveau-né d’environ 2 semaines. 

Ce énième drame qui endeuille plusieurs familles gabonaises dans cette localité vient une fois encore remettre en lumière la problématique de la conduite à vive allure, aux abords des établissements scolaires et des villages.

 
GR
 

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