Le gouvernement a décidé de passer à l’offensive sur le front médiatique. En effet, 24 heures après la déclaration de Politique générale par le Premier ministre à l’Assemblée nationale, le nouveau Porte-parole du gouvernement a tenu une conférence de presse pour assurer «le service après-vente» de cette communication. Vie chère, concertation politique, CGE, CNI, recensement… ont été, entre autres, abordés.

Yves-Fernand Manfoumbi, le 25 janvier 2023, à l’auditorium de la maison Georges Rawiri (Libreville). © GabonReview

 

Très en verve, face à la presse nationale et internationale à Gabon 1ere à l’auditorium de la maison Georges Rawiri, le 25 janvier dernier, Yves-Fernand Manfoumbi a rappelé les douze actions prioritaires énoncées par le chef du gouvernement. Notamment, la lutte contre la vie chère, les infrastructures routières, la santé, l’emploi, l’éducation et la formation, les questions électorales et la sécurité des personnes et des biens, les affaires sociales et la réforme de la gouvernance de la CNSS et de la CNAMGS, la décentralisation et la diplomatie avec le renforcement du rayonnement du Gabon sur la scène internationale.

Abordant particulièrement la première de ces priorités, la lutte contre la vie chère, le porte-parole du gouvernement a expliqué : lors des assises nationales contre la vie chère, «tout l’écosystème sera appelé à y participer, car le gouvernement a besoin d’entendre tous les points de vue, ceux des opérateurs économiques, des associations de commerçants, des associations des consommateurs, entre autres, afin de parvenir à des conclusions qui puissent permettre l’amélioration du panier de la ménagère». Et de souligner que «la lutte contre la vie chère, le respect de la mercuriale, seront les combats de tous les instants».

S’expliquant sur la concertation politique à venir, Yves-Fernand Manfoumbi a précisé que «le gouvernement, suite aux très hautes instructions du président de la République, mettrait tout en œuvre pour mener à bien cette concertation». Le 31 décembre dernier, en effet, Ali Bongo Ondimba annoncait l’organisation de cette concertation. Depuis lors, la plupart des acteurs politiques et la société civile se sont employés à réagir plutôt positivement sur cette question.

Entre autres sujets abordés mercredi dernier, les questions liées au Centre gabonais des élections (CGE), à la carte nationale d’identité (CNI) et au recensement. «Le renouvellement du bureau du CGE est acté ; il sera effectif le 30 janvier au plus tard», tandis que «l’établissement de la CNI sera effectif très prochainement».

CGE, CNI, recensement, concertation politique

© D.R.

Pour qui concerne le recensement de la population, «il a débuté le 23 janvier dernier dans sa première phase.Les opérations s’étendront bientôt dans le Grand Libreville et l’Intérieur du pays», a laissé entendre l’élu de la Dola.

De manière globale, le porte-parole du gouvernement a affirmé que «sous la houlette du Premier ministre, le gouvernement mettrait tout en œuvre pour appliquer les instructions du chef de l’État et répondre aux attentes des populations».

Les médias et l’opinion attendaient, pour en juger, cette première sortie du nouveau porte-voix de l’équipe gouvernementale. C’est la démonstration, selon le rédacteur en chef d’Afrique Infos, que le gouvernement passe à l’offensive et tient à expliquer les principaux axes de son action.

Quant à Yves-Fernand Manfoumbi, cet ancien patron de presse (écrite et audiovisuelle) a «montré à la fois sa parfaite connaissance des différents thèmes abordés avec la presse – l’économie, le social et la politique – et sa bonne connaissance des codes médiatiques, ainsi que sa volonté de ne rien laisser au hasard», estime Arnaud Tchombo, journaliste à La Nouvelle République.

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GR
 

3 Commentaires

  1. Patrick NDOUGOU dit :

    L’attelage ACBBN – YFM semble parfait pour faire bouger les lignes. L’un à la tête du gouvernement, l’autre porte-parole du gouvernement.

  2. Patrick NDOUGOU dit :

    L’attelage ACBBN – YFM semble parfait pour faire bouger les lignes. L’un à la tête du gouvernement, l’autre porte-parole du gouvernement. Rien à voir avec l’attelage Ossouka Raponda – Berre Rogombé.

  3. Jimmy Ondo dit :

    Regardez-moi un rigolo comme ça…

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