Libreville : le Syltteg exige la construction d’une nouvelle gare routière
Déplacés récemment de leurs lieux habituels d’embarquement et de débarquement à Libreville, les transporteurs terrestres, qui ont suspendu leur mouvement d’humeur après être entrés en discussion avec la préfecture de police, exigent la construction ou l’aménagement d’une nouvelle gare routière dans la capitale.
Lancé la semaine dernière et prévu pour trois semaines, le mouvement d’humeur des taximen de Libreville visant à dénoncer leur déplacement de leurs sites habituels d’embarquement et de débarquement a été suspendu lundi après que le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) et la préfecture de police ont ouvert les discussions. Jean-Robert Menié précise pourtant que les revendications ayant conduit à ce débrayage qui devait être observé tous les mardis demeurent. Mieux, une autre s’est ajoutée aux premières.
Cette fois, l’organisation syndicale «exige» la construction ou l’aménagement d’une nouvelle gare routière dans la capitale. «Il faut une gare routière parce que c’est un outil indispensable dans le système de transport. La gare routière joue pour le transport ce que le cœur fait pour l’homme, c’est-à-dire qu’il irrigue l’ensemble des lignes, et quand il n’y a pas cela, c’est le désordre», a expliqué le président du Syltteg, selon les propos rapportés par le quotidien l’Union ce mercredi 4 janvier.
Des propositions aux autorités
Se voulant force de proposition, le Syltteg, qui avait estimé que l’opération de déguerpissement initiée par le ministère de l’Intérieur avant les fêtes de fin d’année était «erreur», a accepté de répondre à l’invitation de la préfecture de police de Libreville, lundi 2 janvier. Les discussions sont donc ouvertes entre les deux parties.
«Nous avons été reçus lundi par le préfet de police qui a réagi à notre requête. Lors de cette rencontre, il nous a demandé de faire des propositions. Ce sont ces propositions que nous avons faites et déposées. Nous y avons concilié deux choses : ils veulent la fluidité et nous, on veut travailler dans un environnement moins contraignant. Nous avons concilié ces deux éléments dans nos propositions», a confié Jean-Robert Menié à nos confrères.
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