Charles Mve Ella s’est entretenu, mardi 27 décembre à Libreville, avec le directeur général de Siat Gabon qui est venu sollicité auprès du ministre de l’Agriculture l’aide du gouvernement face aux difficultés que traverse actuellement la société désormais axée essentiellement sur l’exploitation de l’hévéa dans quatre localités du pays.  

DG de Siat Gabon, Stephane Ellessa s’entretenant avec le ministre de l’Agriculture Charles Mve Ellah. © Min. Agriculture

 

Le directeur général de la société Siat Gabon, Stéphane Ellessa, s’est entretenu le 27 décembre 2022 avec le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Charles Mve Ellah sur la crise que traverse cette société depuis un certain moment. L’objectif de cette rencontre était pour le patron de Siat Gabon de présenter l’historique de son entreprise et d’évoquer avec le membre du gouvernement les difficultés qu’elle rencontre. 

Selon Stephane Ellessa, l’entreprise est confrontée à la baisse du prix de son produit phare, l’hévéa, sur le marché international ainsi qu’à la perte des principaux acheteurs suite à la crise de la Covid 19, etc. Aussi, faut-il souligner que sur les 4 sites (Bitam,Mitzic,kango,Nsile) celui de Bitam est malgré la conjoncture le site le plus productif et le plus performant. Le directeur général a réitéré le souhait que Siat Gabon demeure dans le pays. 

Pour sa part, soucieux de préserver l’emploi des compatriotes et de conserver les acquis, le ministre de l’Agriculture a, dans un premier temps, demandé que lui soit fourni un certain nombre de documents parmi lesquels la convention de privatisation, l’inventaire du patrimoine cédé lors de la privatisation et le contrat de bail qui relie l’opérateur à l’État. Au moment de se séparer, les deux parties se sont promis de poursuivre la réflexion afin de trouver des solutions censées redonner à Siat Gabon ses lettres de noblesse.

Siat Gabon a repris les actifs des sociétés Hévégab et le ranch «Nyanga» en avril 2004, lors de leur privatisation. Ces activités ont été regroupées dans une seule société gabonaise, au capital de 54 milliards de francs afin de bénéficier d’un maximum de synergies. L’entreprise a arrêté ses activités durant plusieurs mois en raison des grèves répétitives de son personnel et des restrictions sanitaires pour lutter contre la pandémie du Covid-19. Ce qui a impacté ses performances.

 
GR
 

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