Selon un communiqué de la Maison-Blanche, à l’instar de ses homologues africains dont les pays organiseront également des élections présidentielles en 2023, Ali Bongo a promis au président américain un scrutin «libre, équitable et transparent» dans son pays.

Ali Bongo et Joe Biden, le 15 décembre 2022, à Washington. © D.R.

 

Si l’opposition accuse son parti, le PDG, d’être l’une des rares formations politiques à ne pas avoir explicitement montré sa volonté de voir s’organiser des élections sans tâche en 2023, en appelant par exemple au renouvellement du bureau du Conseil gabonais des élections (CGE), Ali Bongo s’est engagé pour sa part auprès de Joe Biden à en finir avec les contestations post-électorales relatives notamment à l’absence de transparence des scrutins. Reçu en séance de travail à Washington, le 14 décembre dernier, à l’occasion du Sommet États-Unis-Afrique, le président gabonais, à l’instar de ses homologues dont les pays organiseront également des élections présidentielles l’année prochaine, a promis de faire mieux qu’en 2016.

Ali Bongo et ses homologues, Félix Tshisekedi (RDC), George Manneh Weah (Libéria), Andry Nirina Rajoelina (Madagascar), Muhammadu Buhari (Nigéria) et Julius Maada Bio (Sierra Leone) ont en effet «réaffirmé leur engagement à organiser des élections libres, équitables et transparentes conduites par des organes électoraux nationaux compétents, indépendants et impartiaux», rapporte le communiqué de la Maison-Blanche.

Au cours de cette réunion avec le président américain, les dirigeants africains ont également discuté des défis liés à la tenue de ces élections dans leurs pays respectifs et à l’exercice du droit de vote. La question de l’ingérence étrangère et celle des violences post-électorales ont aussi été abordées. Ce qui a permis aux 7 chefs d’État de partager les meilleures pratiques sur la manière de gérer ces risques et d’assurer la transparence et la confiance du public dans le processus électoral.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Malho dit :

    Est de l’enfumage!! D’ailleurs il ne sera pas candidat ce boa.

  2. Gayo dit :

    le diable qui promet d’agir pour le bien. c’est contre sa nature.

  3. udfr dit :

    Pauvre peuple Gabonais réduit à croire tout ce que l’on dit…

  4. CYR Moundounga dit :

    Bjr. le texte nous laisse sur notre faim car ne nous présentant pas la situation inverse. Autrement dit, les States feront quoi si les élections sont mal tenues. N’oublions pas d’où nous venons à savoir : 1990, 1993, 2005, 2009, 2016. Ce sont des expériences qui malheureusement ne nous incitent pas trop à l’optimisme. C’est pourquoi nous recherchons des motifs d’une assurance par rapport à un scrutin transparent. Amen.

  5. messowomekewo dit :

    Sauf à se faire hara Kiri, ces gens ne peuvent en aucun cas se permettre d’organiser des élections transparentes. Ils comptent sur la fraude pour se maintenir au pouvoir. Si avec le tripatouillage ils échouent, alors l’armé clanique sera à leur secours, ils vont assassiner quelques téméraires, d’autres seront enterrés vivants .Ils ne craignent rien ni personne, même pas Dieu…

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