Grogne des taxis : Jean Robert Menié veut en parler avec Ossouka Raponda
S’il juge inopportune la décision du ministre de l’Intérieur de déguerpir les taxi-bus de leur site habituel de l’ancienne gare routière de Libreville, le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) a officiellement sollicité une audience à la Première ministre pour tenter de la convaincre que l’initiative du gouvernement est «une grosse erreur».
Plus ou moins suivi, l’appel du Syltteg à une journée sans taxis en cours ce mardi 27 décembre à Libreville et dans les communes voisines vise à dénoncer la décision du gouvernement de déplacer les taxi-bus de leur site habituel de l’ancienne gare routière. Portée par le ministère de l’Intérieur, cette mesure qui entre dans le cadre de l’opération d’assainissement de la voie publique est jugée «inopportune».
«C’est une décision qui constitue pour nous une grosse erreur, parce que cet endroit a été construit pour être une gare routière. Or, lorsqu’on veut le désengorger pour envoyer les gens partout, on ne fait que déplacer le problème, on ne le règle pas», estime Jean Robert Menié chez nos confrères de La fuite de l’info. Le président du Syltteg se plaint notamment de l’absence d’éclairage public, de l’exiguïté et de la présence d’établissements scolaires à proximité du nouveau site indiqué aux transporteurs.
«Cette décision est mauvaise», a martelé le leader syndical qui espère en discuter avec la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda. Une demande d’audience en bonne et due forme aurait récemment été déposée par ses soins à la Primature.
1 Commentaire
Bjr. Wait and see. Amen.