En réponse au parti RÉAGIR qu’il considère être «dans son rôle», le ministre de la Communication explique que son initiative visant à prévenir d’éventuelles violences post-électorales lors de la prochaine présidentielle a pour seul but de protéger les jeunes sans-emploi susceptibles d’être «manipulés par des individus qui ont soif de pouvoir».

Le ministre de la Communication, Pascal Houangni Ambouroue. © Gabonreview (montage)

 

Jeudi dernier, si Pascal Houangni Ambouroue avait convoqué à son cabinet une réunion à laquelle ont pris part le directeur général de l’Igis et les patrons des médias publics, c’était pour une bonne cause, selon lui. Il s’est agi de réfléchir sur le contenu d’une future campagne de sensibilisation sur les violences post-électorales. Et en dépit des réserves émises par l’opposition, particulièrement le parti RÉAGIR, le ministre de la Communication a assuré, lundi 26 décembre sur RFI, que c’est pour le bien des jeunes sans-emploi et potentiels cibles des discours de haine de certains politiques. 

«Ces jeunes qui n’ont pas de travail, qui sont manipulés par des individus qui ont soif de pouvoir, il faut effectivement les édifier», a défendu le membre du gouvernement. Réagissant à la suite d’Étienne Francky Meba Ondo dit Meboon, vice-président et porte-parole de RÉAGIR, Pascal Houangni Ambouroue a lancé : «RÉAGIR est dans son rôle d’opposition au gouvernement. Moi, en tant que Gabonais, ce que je voudrais, c’est de voir une élection apaisée.»

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. CYR Moundounga dit :

    Bjr. Une nécessité de recadrage dans le formalisme au sein du second paragraphe s’impose, car finalement qui parle ici l’autorité gouvernementale ou le Gabonais si tant est que je cite : »«RÉAGIR est dans son rôle d’opposition au gouvernement. Juste pour comprendre. Amen.

  2. Léon dit :

    Si les élections sont libres et transparentes et que le perdant ne s’impose pas il n’aura pas de casses.

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