Comment sortir l’Institut africain d’Informatique (IAI) de la situation de crise actuelle ? La question à fait l’objet d’un récent échange entre le ministre de l’Économie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, et le représentant résident de l’Unesco au Gabon, Eric Voli Bi. L’organisme onusien devrait établir toutes les stratégies possibles pour sortir cet établissement de sa situation d’hibernation. 

Moment de la rencontre, le 23 décembre 2022, à Libreville. © D.R.

 

Le ministre l’Économie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, et sa déléguée Huguette Blanche Abodo Yombiyeni, se sont entretenus le 23 décembre avec le représentant résidant de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) au Gabon, Eric Voli BI. Les échanges ont porté sur la situation de crise qui prévaut au sein de l’Institut africain d’informatique (IAI). Les deux membres du gouvernement sollicitent l’appui de l’organisme onusien pour redorer l’image de cet établissement jadis label en matière de formation des jeunes africains. 

Selon le représentant résident de l’Unesco, le ministre Jean Pierre Doukaga Kassa s’inquiète de ce que cet institut est dans une situation de léthargie. «Il souhaiterait redynamiser cet établissement qui est un institut d’excellence en Afrique qui a inspiré des États africains à créer des instituts dans leurs pays, et permettre aux jeunes africains de se former aux nouvelles technologies de l’information et de la communication», a indiqué Eric Voli Bi. 

Il est prévu dans les prochains jours la tenue du conseil d’administration de l’Institut et du comité provisoire d’administration de cet institut. L’Unesco travaillera sur la base des recommandations issues de ce conseil d’administration afin de trouver des stratégies pour une meilleure gestion de l’institut africain d’informatique. «Nous ferons une analyse de sa recommandation pour voir ce qui a été mis en place, ce qui doit être mis en place, quels sont les curricula rédigés, quel est le cabinet qu’il faut recruter pour élaborer des recommandations additionnelles. Voilà ce que l’Unesco apportera dans un premier temps pour permettre de repenser la mission de cet institut», a-t-il indiqué, avant de poursuivre : «nous essayerons d’analyser les maux du malade IAI avec toutes les parties prenantes afin de pouvoir consulter les partenaires techniques et financiers».

Bien que plombé par les retards dans le versement des contributions de plusieurs États membres, l’Institut africain d’informatique a fait sa rentrée scolaire 2022-2023, le 12 décembre dernier, après l’organisation dans plusieurs pays de son concours d’entrée. Cette reprise s’effectue sous le signe d’un nouveau challenge avec le projet de refondation de cet établissement sous la supervision du ministre de l’Économie numérique, par ailleurs, président du conseil d’administration de l’établissement. Le membre du gouvernement multiplie les séances de travail afin de faire bouger les lignes pour une reprise dans des conditions modernes des enseignements de cet institut.

 
GR
 

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