Crainte des «casses» en 2023 : le gouvernement «snobe les causes», selon RÉAGIR
Pour le parti de l’opposition RÉAGIR, en annonçant une campagne de sensibilisation censée éviter de nouvelles violences post-électorales à la suite de la prochaine présidentielle, le gouvernement choisit de s’attaquer aux conséquences de son refus de garantir un scrutin transparent, «en snobant délibérément les causes».
Le gouvernement, par l’entremise du ministère de la Communication, a lancé cette semaine une réflexion devant aboutir à une campagne de sensibilisation pour éviter de nouvelles «casses» à la suite de la présidentielle de 2023. À RÉAGIR (Réappropriation du Gabon, de son indépendance, pour sa reconstruction), l’initiative portée par Pascal Houangni Ambouroue a suscité de l’étonnement du fait que les autorités aient choisi «l’option de s’attaquer aux conséquences, en snobant délibérément les causes» de ces potentielles violences post-électorales.
Pour sa part, Étienne Francky Meba Ondo dit Meboon, vice-président et porte-parole de ce parti de l’opposition, estime que «la solution face à cette problématique réside dans les garanties d’une transparence électorale totale [qui] impose au gouvernement une révision consensuelle de l’actuel Code électoral et ses textes réglementaires, lesquels contiennent en l’état tous les ingrédients de la contestation à l’origine des casses, violences et pertes en vie humaine en période électorale».
Aussi, RÉAGIR qui rappelle qu’il fait partie des formations politiques ayant répondu favorablement à l’appel de la Cour constitutionnelle à faire des propositions en vue d’une élection apaisée en 2023, invite-t-il les Gabonais «à ne pas se laisser manipuler par des discours digressifs et dilatoires d’un gouvernement déguisé en pompier pyromane».
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Bjr. Morceau au choix: « invite-t-il les Gabonais «à ne pas se laisser manipuler par des discours digressifs et dilatoires d’un gouvernement déguisé en pompier pyromane».Bassé ! Amen.