Lancées le 1er octobre à Libreville, les opérations de contrôle d’application de la nouvelle mercuriale se poursuivent dans la capitale gabonaise. La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) est depuis lors sur le terrain pour l’expertise de conformité de cette grille des prix et pour traquer les opérateurs économiques qui refusent de s’y conformer. 

Les agents de la DGCCRF sur le terrain pour vérifier la mise en application de la nouvelle mercuriale. © D.R.

 

S’assurer du respecter de la réglementation en matière de prix et en matière de gestion de stock et approvisionnement, tel est l’objectif de la descente sur le terrain, le 14 décembre dernier, de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF). Plusieurs quartiers de Libreville où sont situés des opérateurs économiques ont été visités par les agents de cette direction qui ont à cœur de faire respecter la grille des prix fixée par le gouvernement en vue de lutter contre l’inflation et la vie chère. 

Pour mener à bien cette mission, le directeur de la Répression des fraudes et du Contentieux, Anex Rodrigue Ngouoni et ses collaborateurs se sont, tour à tour, rendus à Ebacater dans le 6e arrondissement et à Ça m’étonne dans la commune d’Owendo. Dans ces quartiers, le maître-mot de l’opération est «sensibilisation». Au-delà des sanctions, il a été particulièrement question de rappeler aux uns et aux autres la nécessité de lutter contre la vie chère en pratiquant les prix homologués et annoncés par le gouvernement. 

À Owendo, par exemple, les détaillants indisciplinés, n’ayant pas affiché les prix homologués des produits, ont été sommés de les afficher et de se conformer à la mercuriale. S’ils n’ont pas été à proprement parlé sanctionnés, il n’en reste pas moins que l’épée de Damoclès pèse désormais sur leur tête. En cas de récidive, ils s’exposent à de lourdes sanctions, ont fait savoir les agents de la DGCCRF. 

Dans certaines épiceries, le constat est aux prix majorés. Plusieurs cas de non-respect des prix ont, en effet, été identifiés. Plus 25 francs sur certains produits. Ce qui n’a pas été apprécié par le Directeur de la Répression des fraudes et du contentieux. «À partir du moment où il y a une mercuriale qui a été arrêtée, les prix doivent être scrupuleusement respectés», a rappelé Anex Rodrigue Ngouoni.

«Grâce au numéro vert, 8085, récemment mis en place, le nœud de l’écheveau se défait petit à petit. Les choses sont un peu rentrées dans l’ordre. Mais il y en a encore qui s’amusent à fixer leur propre prix. Le gouvernement doit les sanctionner avec sa ferme rigueur», a déclaré un consommateur. 

La nouvelle mercuriale, lancé le 15 septembre dernier, fixe le prix plafond aux stades gros, demi-gros et détail de 48 produits alimentaires importés. Elle vise à d’oxygéner le panier de la ménagère et à booster la consommation. Mais, son application fait face à la résistance de certains opérateurs économiques véreux.

 
GR
 

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