Estimant être «le pays le plus carbone positif au monde» et celui qui contribue donc le plus à la lutte contre le changement climatique, les autorités gabonaises, Ali Bongo en tête, s’attendent à ce que le Gabon reçoive la part qu’il mérite dans les 55 milliards de dollars d’aide annoncés le 12 décembre par la Maison-Blanche à l’occasion du Sommet États-Unis-Afrique.

Ali Bongo, à Washington, le 14 décembre 2022. © Communication présidentielle

À la veille de l’ouverture du 2e Sommet États-Unis-Afrique à Washington, lundi, l’administration Biden a annoncé qu’elle consacrera au cours des trois prochaines années 55 milliards de dollars au bénéfice de l’Afrique pour le développement de plusieurs secteurs. La santé et la lutte contre le changement climatique  figurent notamment parmi les priorités, a précisé Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président américain.

Au Gabon, si l’annonce a été bien accueillie, elle a semblé susciter chez ses autorités le besoin de rappeler la place qu’occupe le pays dans la lutte contre le changement climatique. Prenant part au sommet, à l’instar de la cinquantaine de chefs d’État africains invités, Ali Bongo n’a en effet pas manqué de défendre ce mercredi 14 décembre que son pays est «le plus carbone positif du monde» et donc l’un de ceux qui contribuent le plus massivement au changement climatique.

«Pour rendre cette lutte efficace, davantage de solidarité est nécessaire de la part des pays du Nord. Les États-Unis ont un rôle majeur à jouer», estime le leader gabonais, laissant ainsi penser que Libreville s’attend déjà à recevoir une bonne part de l’argent promis par les États-Unis.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. AFRIJET dit :

    j’espère que cet argent sera distribué au ayant droit.Faire les routes , construire hôpitaux, créer les postes budgétaires, payer les pensions des retraités.

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