Gabon : Développer le concept «One Health» pour gérer les problèmes sanitaires complexes
Un atelier sur le concept «One Health (Une Seule Santé)» s’est ouvert, le 28 novembre à Libreville, sur le thème «La santé des écosystèmes aquatiques au service de la santé humaine et animale». 72 heures durant, les participants vont notamment élaborer une feuille de route pour la gestion nationale des problèmes sanitaires complexes liés à l’eau et aux écosystèmes aquatiques et marins.
Le Gabon nourrit l’ambition de développer le concept “One Health (Une Seule Santé)“ qui vise à mettre en lumière les relations entre la santé humaine, la santé animale et la santé environnementale. Pour y parvenir, un atelier sur «La santé des écosystèmes aquatiques au service de la santé humaine et animale», organisé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le ministère des Eaux et Forêts, s’est ouvert le 28 novembre à Libreville.
En effet, les organisateurs de l’atelier sont d’avis que développer le concept “One Health“ en intégrant les données relatives à l’état et au fonctionnement des écosystèmes aquatiques est nécessaire pour comprendre l’origine de certaines pathologies et développer ou améliorer les outils de surveillance et de détection précoce. Cet atelier est ainsi le troisième du genre sur le concept “One Health“.
«L’approche Une Seule Santé est incontournable pour la gestion des problèmes sanitaires complexes dans nos pays. Les récentes épidémies nous rappellent l’importance de l’adoption d’approches intégrées pour une gestion efficiente des problèmes complexes de santé. Le concept “One Health“ est donc une urgence, car nous devons nous saisir aujourd’hui des problématiques liées à la qualité de l’eau et aux dégradations que subit le monde aquatique et marin», a expliqué le point focal Santé et Environnement de l’OMS.
Selon le Dr Inoua Aboubakar, ledit atelier devrait ainsi aboutir à l’élaboration d’une feuille de route nationale “One Health“. «Le Gabon est a élaboré une feuille de route dans le cadre du concept “One Health“. Et dans celle-ci, nous nous sommes rendus que nous n’avons pas pris suffisamment en compte les aspects liés à l’eau et aux écosystèmes aquatiques et marins. Et donc, nous nous sommes dit qu’il faut compléter cette feuille de route-là, en ayant des actions spécifiques pour travailler sur tout ce qui est aspect qualité de l’eau et pollution des mers et océans. Nous sortirons donc de ces travaux avec une feuille de route et un plan d’action pour préserver la santé de l’environnement, des humains et des animaux», a-t-il conclu. L’atelier s’achève le 30 novembre prochain.
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