Novembre bleu : La SEEG s’engage pour son personnel
Pas du tout en reste durant ce onzième mois de l’année consacré à la prévention contre le cancer masculin de la prostate (Novembre bleu), la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) qui lance à tous le message «Ne passez pas à un doigt de vous faire dépister», a sensibilisé son personnel en fin de semaine dernière.
Soucieuse du bien-être et de la santé de ses agents, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a organisé une séance de sensibilisation sur le cancer masculin (de la prostate) le jeudi 17 novembre dernier. Placé sous le thème «Ne passez pas à un doigt de vous faire dépister», la charge est revenue au docteur Izoudine Bissiriou, urologue au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), assisté de son collègue, le Dr Blondel Madoungou Nziengui, médecin du travail à la SEEG, d’expliquer de façon simplifiée ce qu’est la prostate et l’importance du dépistage.
«La prostate, est un organe comme tout autre qui emballe la vessie (poche qui garde l’urine). Lors du renouvellement au niveau de la prostate, il peut arriver une anomalie pendant la fabrication de nouvelles cellules qui va devenir ce qu’on appelle anormale dite cancéreuse et c’est cette cellule qui va se multiplier envahit toute la prostate et donner le cancer de la prostate», a expliqué le Dr Izoudine Bissiriou du CHUL.
Autrefois ne concernant que les hommes dont la tranche d’âge allait de 50 à 70 ans, il est, aujourd’hui, fortement recommandé de se faire dépister plus tôt car la jeunesse est aussi désormais tout aussi impactée par ce cancer masculin. Il est à ce jour, l’un des plus grands dévastateurs dans le monde. Ses les facteurs de risque sont liés à des antécédents familiaux de cancer mais aussi à l’âge, l’obésité, le tabagisme, l’exposition aux métaux lourds, les pesticides, etc.
«Afin d’être pris en charge à temps, il est important de se faire dépister» a martelé le Dr Izoudine Bissiriou. Le dépistage est un examen clinique avec un touché rectal et une examination du dosage de PSA (substance secrétée par la prostate). Ces deux examens complémentaires permettent de dire avec exactitude si le patient est atteint de cancer ou pas. Ce dépistage volontaire qui se fait une fois par an passe par une prise de rendez-vous au centre hospitalier universitaire de Libreville.
«Pour éviter de mourir du cancer de la prostate, il faut se dépister et très tôt détecter on peut sauver des vies parce que le cancer n’est plus une fatalité il est désormais traiter dans notre pays», a conclu Izoudine Bissiriou
L’autopalpation des testicules est également recommandée. Toute augmentation du volume des testicules, un besoin fréquent d’uriner, une difficulté d’uriner, de la brûlure ou douleur en urinant ou la présence du sang dans l’urine, doivent interpeller le sujet masculin qui l’observe. Il est recommandé de se rendre tout de suite dans une structure sanitaire et de se faire dépister
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