Le Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) a effectué, le 12 novembre, sa rentrée politique dans la capitale économique, Port-Gentil. Placé sous signe de «la conquête et de la reconquête, bilan d’étape et orientations politiques», ce rendez-vous de la formation de Me Séraphin Ndaot Rembogo a été l’occasion pour fixer les grandes lignes qui devront guider son groupe. En toile de fond, la reconquête des espaces perdus. 

Le directoire du PDS présidé par Me Séraphin Ndaot Rembogo lors de la rentrée politique du 12 novembre 2022 à Port-Gentil. © Gabonreview

 

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«Conquête, reconquête, bilan d’étape et orientations». C’est sous cette thématique que le Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) a relancé ses activités le 12 novembre dernier, pour l’année 2022-2023. Dans son fief de Port-Gentil, la capitale économique, le président de cette écurie, Me Séraphin Ndaot Rembogo a fixé l’orientation de sa formation, notamment en attendant la prochaine élection présidentielle. 

«Chers bâtisseurs, la conquête et la reconquête des espaces perdus sont nos objectifs majeurs. Nous devrions rester nous-mêmes, car le PDS est un parti de principes et d’actions», a déclaré Me Ndaot Rembogo. Il a laissé entendre que «le PDS est un parti engagé qui respecte ses accords. C’est un parti détribalisé». 

Cette rentrée politique était l’occasion de dresser le bilan général des activités, mais aussi d’évaluer les actions futures et mesurer leur impact sur les populations. Il était également question de définir les grands axes et les grandes orientations politiques devant aiguiller l’action du groupe. «Nous devrions savoir si nous n’avons pas dévié du cap que nous nous sommes fixé. Nous devons affiner notre offre pour la rendre plus attrayante pour les prochaines élections», a dit le leader du PDS, invitant ses militants et ses sympathisants à s’approprier les valeurs des résolutions du récent congrès qui visent à établir des partenariats avec les forces vives de la nation, sans remettre en cause les accords d’Agondjé. 

Ce qui lui a fait dire qu’il était nécessaire d’examiner «objectivement» l’opportunité politique proposée par certains partis politiques de l’opposition républicaine afin de faire route commune dans l’intérêt des populations. Actuel président du Conseil national de la démocratie, le président du PDS s’est félicité de toutes les initiatives visant à fortifier l’opposition républicaine dans sa conquête du pouvoir local. 

Il a singulièrement invité tous les «Bâtisseurs» à s’imprégner des statuts et règlements du parti afin d’éviter tout comportement ne cadrant pas avec l’idéologie du PDS. 

Faisant le bilan de ces dernières années, le Secrétaire général du PDS, Jean-de-Dieu Yembi Mangala, a laissé entendre qu’ils ont enregistré lors des dernières élections «des résultats peu satisfaisants». «Nous avons frôlé la débâcle, nous avons perdu beaucoup de terrain et des élus locaux. Nous en avons tiré les conséquences et nous allons redresser la barre du parti», a-t-il promis à la Marée orange.

Un nouveau bureau national a été mis en place, plusieurs responsables ont été élus, d’autres nommés conformément aux statuts et règlements intérieurs. Depuis lors, indique le directoire du parti, le PDS n’a de cesse d’enregistrer des milliers adhésions à travers le pays. «La conquête et la reconquête des espaces perdus sont désormais le cheval de bataille des Bâtisseurs», arguent-ils.

 
GR
 

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