Livrés dans la Note de conjoncture sectorielle publiée par la Direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale du ministère de l’Economie, les chiffres compulsés au terme du second trimestre 2022 sur l’étendue du territoire national indiquent notamment que les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 2,3% sur cette période.

L’Indice harmonisé des prix à la consommation a poursuivi sa tendance haussière, enregistrant une croissance de +1,3%. © Gabonreview

 

L’analyse de la situation économique nationale et particulièrement de l’Indice harmonisé des prix à la consommation des ménages laisse percevoir que la tendance haussière amorcée depuis le mois de septembre 2021 avec une croissance de +1,3% s’est poursuivie. La Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Economie, analysant et présentant les performances de l’économie nationale et internationale, portant sur le deuxième trimestre de l’année 2022, observe que l’indice de prix à la consommation des ménages a conservé, à fin juin, la tendance haussière enregistrée depuis septembre 2021. Dans cet indice, l’accroissement des prix des denrées alimentaires affiche un marqueur de +2,3%.

A l’analyse par poste de consommation, cette dynamique s’explique principalement par la hausse des prix remarquée dans la quasi-totalité des postes de consommation, nonobstant le transport dont les prix ont diminué de 2,0%, consécutivement au maintien des prix du carburant à la pompe depuis le mois de mars 2020.

En dépit du maintien de certaines mesures liées à la vie chère, l’accroissement des prix des denrées alimentaires (+2,3%) est porté notamment par les fonctions «pain» (+5,9%), bœufs (+2,3%), volaille (+5,5%), poisson frais (+1,9%), huile raffiné (+0,9%) et tubercules plantains (+6,1%).

Cette inflation est également observée sur les produits tels que les légumes frais, en particulier : le gombo (de 3 003 francs CFA à 3 102 francs CFA en moyenne le Kg), la tomate fraiche (de 1 368 FCFA à 1 546 FCFA en moyenne) et le Nkumu découpé et vendu au tas (de 6 972 FCFA à 8 132 FCFA en moyenne).

Selon le ministère de l’Economie, ce relèvement des prix des produits alimentaires résulte essentiellement des effets de la conjoncture internationale marquée par le conflit russo-ukrainien et la recrudescence de la pandémie Covid-19 dans certains pays partenaires.

Par ailleurs, les postes «articles d’habillement et chaussures» (+2,1%), «logement eau, gaz, électricité et autres combustibles» (+1,2%), «santé» (+0,6%), «communications» (+0,2%) enregistrent également un accroissement de leur prix à l’exception de l’enseignement dont les prix ont stagné (0,0%).

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Kevio dit :

    Si les prix sont en hausse , c’est qu’il y’a une raison qu’on ne dit et les autorités ne font pas leurs travail comme il le faut ..
    Prenons l’exemple des marchands qui avaient et qui ont toujours des prix hauts par rapport aux autres marchands, ils n’ont jamais baissé leurs prix car ils glissent des pots de vin aux contrôleurs ce qui fait que déjà, sur une longue durée les prix s’installent!
    Les dirigeants cautionnent ca, car sur un point de vu financier ca ne leurs impactent pas tant , ils doivent aussi augmenter les salaires des gens car selon moi ils sont la cause de cette hausse importante…

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