Le ministère de la Pêche et l’ONG américaine WildAid ont signé un protocole d’accord, le 10 novembre à Libreville. Celui-ci permettra au pays de bénéficier d’un renforcement des capacités de surveillance maritime. 

Séverin Oswald Mayounou et Laurence Wozniak après la signature du protocole d’accord, le 10 novembre 2022 à Libreville. © Gabonreview/Capture d’écran

 

S’efforçant de réduire la consommation mondiale de produits de la faune et d’accroître le soutien local aux efforts de conservation, WildAid a décidé d’aider le Gabon. Un protocole d’accord a été signé entre le ministère de la Pêche et l’ONG américaine, le 10 novembre à Libreville. Celui-ci permettra au pays de bénéficier d’un renforcement des capacités de surveillance maritime. 

«Le président Ali Bongo Ondimba a aujourd’hui le lead mondial en matière de protection de l’environnement, de la durabilité», a affirmé le ministre de la Pêche sur Gabon 1re. «Donc, c’est pour nous une fierté de voir que des ONG internationales, à savoir américaines, s’intéressent à notre pays. Signe donc, du bon comportement en termes d’environnement et de la bonne défense des intérêts que le président de la République ne cesse de promouvoir à travers l’international», a ajouté Séverin Oswald Mayounou. À travers ce protocole d’accord, en effet, les objectifs de WildAid sont d’appuyer les efforts du Gabon en matière de conservation. 

«Des efforts ont été réalisés depuis plusieurs années dans la cadre de la protection des animaux sauvages, mais également des espèces marines», a souligné la représentante de WildAid au Gabon. «Donc, Wildaid vient en appui à travers des renforcements des capacités du centre de surveillance et des inspecteurs, mais également l’achat d’une vedette pour faire de la surveillance, ainsi que du matériel pour collecter les données», a conclu Laurence Wozniak. La convention a une durée de cinq ans et sera suivie d’une évaluation des deux parties.

 
GR
 

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