Agro-alimentaire : Des résultats mitigés au premier semestre 2022

Au second trimestre de l’année 2022, le secteur de l’agroalimentaire a peiné à afficher des performances encourageantes. L’eau minérale, les boissons gazeuses et alcoolisées, le sucre et la farine affichent des résultats mitigés, selon la dernière Note de conjoncture de la DGEPF.

L’indice de l’activité sucrière s’est relevé de 2,2% au second trimestre 2022. © D.R.

Selon la Note de conjoncture sectorielle de la Direction générale de l’Économie et de la Politique fiscale (DGEPF) publiée récemment, le secteur de l’agroalimentaire a fait du surplace durant les six premiers mois de l’année 2022.  L’activité des boissons gazeuses et alcoolisées s’est légèrement appréciée de 0,6% tandis que la production de farine a reculé de 1,9% sur la période à l’étude.

S’agissant de l’eau minérale, la production a chuté de 23,6% entre le premier et le deuxième trimestre 2022, en lien avec le recul de la production de Sobraga (Société des brasseries du Gabon) à travers ses différentes gammes (Akewa, Aningo, Vitale). En glissement annuel, selon le document, observe un recul moins prononcé (-5,6%) de la production par rapport au deuxième trimestre 2021. L’écoulement du fort stock constitué explique cette contre-performance.

Pour Boissons gazeuses et alcoolisées, l’activité s’est légèrement appréciée de 0,6% à fin juin 2022 comparativement au trimestre précédent. Ce frémissement reste corrélé à l’allègement des mesures restrictives qui a permis de booster les commerces et les activités jugées non essentielles (restaurants avec terrasses, hôtels, etc.).

Quant au sucre, en glissement trimestriel, l’indice de l’activité sucrière s’est relevé de 2,2% au second trimestre 2022, dans le sillage du trimestre précédent. La Note explique que cette embellie est liée à une meilleure organisation de la logistique en vue d’acheminer la marchandise vers les principaux centres de consommation et ainsi booster les ventes. Rapporté à la même période de l’an dernier, l’indice a accéléré de 9,1% pour les mêmes raisons, souligne le document.

Pour sa part, la production de farine a reculé de 1,9% au terme du second trimestre 2022. La désorganisation du commerce international née de la guerre en Ukraine et le relèvement considérable des prix qui en a découlé expliquent cette contre-performance. En glissement annuel, l’indice de la production de farine s’est replié de 2,2%.