Appel public à l’épargne : «Les actions de la SCG-Ré constitueront des gains sûrs pour les investisseurs» assure Narcisse Konan

De l’avis de l’arrangeur et chef de file de l’appel public à l’épargne de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), Africa Bright Securities, la diversification du portefeuille, la rentabilité liée au dividende et le potentiel de plus–value que l’investisseur pourra réaliser, sont autant d’arguments et de garantir devant motiver l’action des investisseurs de la zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale et ceux du continent.

Les actions de la SCG-Ré sont des valeurs qui vont dynamiser le marché et susciter l’engouement des investisseurs. © D.R.

Débutée en mi-octobre avec les investisseurs de la Zone économique spéciale de Nkok, la tournée nationale d’informations et de placements relatifs à l’augmentation du capital social de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré) par appel public à l’épargne a pris fin le 31 octobre avec la présentation des contours de l’opération, ainsi que les garanties de rentabilités pour les futurs actionnaires de la filiale du Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS).

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«L’Appel public à l’épargne de la SCG-Ré, prévu du 1er au 30 novembre prochain, demeure un investissement d’une valeur sûre de par la nature de l’activité. Les actions de la SCG-Ré sont des valeurs qui vont dynamiser le marché et susciter l’engouement des investisseurs. Il s’agit d’un véhicule de placements diversifiés qui permet à l’investisseur d’espérer des revenus associés notamment au dividende, mais également des distributions autour de 50% du résultat net de la SCG-Ré sur les cinq prochaines années en moyenne, ce qui constituera pour l’investisseur un gain. À cela s’ajoute un potentiel de la hausse du coût de l’action, du fait de la cotation celle-ci à la BVMAC, soit une plus–value potentielle dont pour bénéficier l’investisseur», a déclaré le directeur général d’Africa Bright Securities, Narcise Konan.

Le fruit de cette opération permettra à la SCG-Ré de lancer son développement commercial en Afrique par l’ouverture des bureaux de souscription en Afrique Australe et en Afrique de l’Ouest ; d’augmenter des capacités de rétention issues de celle des fonds propres. «La SCG-Ré veut aujourd’hui, se rapprocher des citoyens gabonais, de la sous-région, et d’Afrique afin de mettre en oeuvre son programme de développement tel que fixé par son Plan de développement stratégique 2022-2027. Il s’agit ici de parvenir à lever sur marché financier de l’Afrique centrale 5 milliards de francs CFA via l’émission d’actions nouvelles donc 250 milles actions au prix unitaire de 20.000 FCFA», a déclaré le directeur général adjoint de la SCG-Ré, Judicaël Mawi, précisant qu’il s’agit d’une opération classique visant à offrir aux investisseurs de nouveaux instruments d’investissement outre que les obligations.

Pour le directeur général d’Ogar assurances, Wilfrid Midongo, l’émission d’actions nouvelles de la SCG-Ré par appel public à l’épargne se présente pour les investisseurs, comme une opportunité nouvelle d’investissement sur le compartiment action, avec un niveau de rendement du titre qui se situerait aujourd’hui, dans les niveaux de rendement offert par le marché de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale. «Il s’agit de quelque chose de très attrayant, de nouveau, et qui va offrir un élément supplémentaire dans le catalogue de placement à offrir au grand public. Allez en bourse nécessite une certaine rigueur, des contraintes réglementaires, et surtout sur une bonne gouvernance de la société. Cette opération invite à une transparence et clarté des états financiers. En tant que Gabonais, je suis fier et satisfait de constater que nous sommes aussi capables d’aller sur les marchés financiers et de porter une croissance delà du marché domestique», a-t-il confié.

À terme, cette opération fera de la SCG-Ré, la première compagnie d’assurance de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (Cima) à être coté en bourse aussi bien en zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) qu’en zone Cemac.