Eco-F : 400 millions de FCFA pour assainir Moanda

Eco-F a remporté le marché de l’assainissement de Moanda. Pour remplir cette mission, l’entreprise de gestion de déchets, qui a démarré ses activités en juillet dernier, bénéficie d’une enveloppe de 400 millions de francs CFA. Soit 350 millions de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), dans le cadre de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), et 50 millions de la municipalité.

Eco-F s’active à relever le défi de la propreté de Moanda. © Comilog

Anciennement en charge de l’assainissement de la commune d’Akanda, Eco-F fait désormais valoir son expertise sous d’autres cieux. L’entreprise de gestion de déchets a remporté l’appel d’offres lancé par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), dans le cadre de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), pour l’assainissement de Moanda, face aux difficultés de la municipalité à repousser l’invasion d’ordures dans la commune de 70 000 âmes.

«Trois mois après le début de ses activités, Eco-F semble donner satisfaction. «La société a commencé à travailler en juillet dernier. Et pour l’instant, nous pensons que c’est un choix qui s’est avéré être le bon. Le centre-ville, notamment, nous parait beaucoup plus propre qu’avant. Mais l’objectif n’est pas seulement de nettoyer, mais que les grandes artères de la ville soient le plus propre possible et créer des points d’apport pour les ordures ménagères dans les quartiers sous-intégrés qui sont difficiles d’accès», a confié un haut cadre de Comilog.

Dans le cahier des charges de l’entreprise gabonaise, en effet, figurent le ramassage des ordures et l’entretien de la décharge publique. Pour relever ce défi, l’entreprise bénéficie d’une subvention de 350 millions de francs CFA de Comilog ainsi que les 50 millions de la mairie de Moanda. Soit 400 millions de francs CFA. «En dépit du fait qu’Eco-F ait remporté l’appel d’offres, nous sommes partis sur contrat d’un an, par mesure de précaution. Donc, après un an, Comilog va faire le point avec les autorités municipales, Eco-F et l’État. Et dans le cadre du comité de gestion RSE présidé par le gouverneur, toutes les parties sont au courant», a expliqué le responsable de Comilog.

Dans le cadre du cahier des charges, il est également prévu l’aménagement des caniveaux et bennes à ordures. Un aspect sur lequel l’implication de la municipalité est vivement souhaitée. Pour l’heure, tout plaide en faveur de l’entreprise de gestion de déchets, qui a fait travail remarquable dans le chef-lieu de l’Estuaire, où elle n’aurait arrêté ses activités qu’à cause des arriérés accusés par l’État.