À l’occasion de la campagne de sensibilisation contre les cancers féminins, dénommée «Octobre rose», les employés de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) ont réaffirmé leur engagement à lutter contre ce fléau à travers la pratique du dépistage, l’adoption d’une vie saine et la rémission.

Octobre rose à la SEEG, le 19 octobre 2022. © SEEG

 

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a dans le cadre d’Octobre rose et du dépistage des cancers du sein et de l’utérus, organisé le 19 octobre, une journée d’information et d’échange avec le responsable du programme national de lutte contre les cancers féminins, le Dr Nathalie Ambounda, sur les différents types de cancers, les symptômes, les signes et moyens de prévention de cette maladie. Placée sous le thème «Dépistage, vie saine, rémission», cette initiative cadre avec la politique de promotion de la santé de l’entreprise.

«Il s’agit pour nous tous, à travers cette campagne de sensibilisation et de prévention de masse contre les cancers féminins, d’exprimer notre solidarité contre ce fléau qui touche encore aujourd’hui, de trop nombreuses femmes. Cette édition met l’accent sur l’importance de pratiquer régulièrement une activité physique et avoir une alimentation saine afin de réduire considérablement l’incidence de la mortalité causée par la maladie», a déclaré le directeur général de la SEEG, Gustave Aimé Mayi.

Dans un exposé plein d’images d’illustration pour faciliter la compréhension avec son auditoire, le Dr Nathalie Ambounda, a précisé que les cancers peuvent se développer dans n’importe quelle partie des organes génitaux de la femme, telles que la vulve, le vagin, le col de l’utérus, l’utérus, ou les ovaires. Ces cancers sont appelés cancers gynécologiques. Même si l’incidence et sa mortalité diminuent d’année en année, le cancer du sein est à la fois le plus fréquent et le plus meurtrier des cancers chez la femme.

«Nous conseillons aux femmes de veiller sur leurs corps comme la SEEG veille sur l’eau chaque jour en pratiquant le dépistage tous les trois ans en fonction du statut de chacun. De manger beaucoup de fruits et légumes, parce que ce sont ces aliments qui accablent la cellule précancéreuse, mais également de pratiquer une activité sportive», a insisté le Dr Nathalie Ambounda.

Occasion également pour la gent féminine de la SEEG de recueillir le témoignage d’une victime du cancer du sein. Se faire retirer un sein est loin d’être anodin pour une femme. D’un coup, elle devient quelqu’un qui fait peur et qui n’est plus un objet de désir. Et que dire des ravages intérieurs. La terreur face au diagnostic, un cancer, qui met brutalement face à sa propre mortalité. La terreur face aux examens médicaux qui s’enchaînent sans qu’on ait de prise. Un tourbillon de jargon médical, une litanie sans fin. Puis vient la sanction : il faut enlever le sein.

«On a découvert que j’ai le cancer en fin 2017 et j’ai intégré l’institut de cancérologie en 2018. J’ai subi tous les protocoles, la chimio, la chirurgie, la radiothérapie et l’ablation. Ce n’était pas facile, mais j’ai pris mon destin en main. J’invite les femmes à se faire dépister, car plus tôt, on découvre le cancer, plus on a des chances d’être très vite prise en charge», a conseillé Béatrice Makanga.

 

 
GR
 

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