Une délégation gabonaise, conduite par le ministre de l’Économie, Nicole Janine Lydie Roboty Mbou, a pris une part active, du 10 au 16 octobre, à Washington (États-Unis) aux travaux des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM). Elle y a plaidé la reconnaissance des efforts de son pays en matière d’économie verte et de climat. L’attrait de ce sommet reposait sur la nécessité de réfléchir, ensemble, à la meilleure manière de répondre aux nouvelles menaces auxquelles sont confrontés les pays en développement.

Nicole Janine Lydie Roboty Mbou et le professeur Lee White s’entretenant avec leurs interlocuteurs. © Com. gouvernementale

 

Moment des travaux. © Com. gouvernementale

Les dirigeants du secteur public (banques centrales, ministères des Finances et du Développement, parlementaires) et du secteur privé, représentants d’organisations de la société civile, experts issus des milieux universitaires se sont retrouvés, du 10 au 16 octobre, à Washington D.C. pour les Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM). Le Gabon était représenté par ses ministres de l’Économie et de la Relance et des Eaux et Forêts.

Nicole Janine Lydie Roboty Mbou et le professeur Lee White ont pris part aux échanges consacrés aux grands dossiers mondiaux tels que la conjoncture économique mondiale, la lutte contre la pauvreté, le développement économique ou encore l’efficacité de l’aide.

«J’ai profité de ce séjour pour m’entretenir avec les plus hauts responsables du FMI, de la Banque mondiale, certains opérateurs privés et d’autres institutions financières reconnues sur le plan international», a fait savoir le ministre de l’Économie et de la Relance qui indique qu’elle a participé à la réunion des ministres des Finances du G24 (Groupe intergouvernemental chargé des questions monétaires et financières).

Lors de ces assises, Nicole Janine Lydie Roboty a plaidé non seulement pour un soutien aux pays à revenu intermédiaire, en cette période de crise, mais aussi pour la reconnaissance des efforts que fait le Gabon en matière d’économie verte et de climat. «J’ai poursuivi mon intervention à travers une table ronde sur la résilience en matière d’accès à l’engrais en Afrique. Il s’agissait de s’appesantir sur la nécessité d’avoir à la fois un renforcement de la formation quant à l’utilisation de ces engrais, et le coût de ces derniers qui sont de nature à faciliter la promotion de l’agriculture dans nos pays», a-t-elle fait savoir.

Le ministre de la Relance s’est également entretenu avec les responsables de DFC (Development Finance Corporation) pour voir dans quelle mesure cette structure de l’État américain pourrait accompagner le Gabon dans un certain nombre de projets et à venir.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Loozap dit :

    Nous leurs faisons confiance entièrement

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